samedi 29 mars 2014

Même les écologistes...

Le 14 janvier 2011, Le Monde titrait "A Saclay, le métro de la discorde"

extraits choisis:
"Vice-président aux transports (Europe Ecologie-Les Verts) à la région Ile-de-France, Jean-Vincent Placé ne veut pas d'un "métro automatique" entre Orly (Val-de-Marne) et Saclay (Essonne). Candidat aux sénatoriales dans ce département, il en fait un argument de sa campagne"
"Les écologistes se sont toujours opposés au "bétonnage" du plateau de Saclay, grand territoire agricole avec l'accord tacite d'une partie de la droite locale qui tient à protéger son cadre de vie. Or un métro, s'il rend le territoire plus accessible, attire plus d'entreprises et de logements."
"Même "léger", un "métro" n'est pas envisageable pour M. Placé. François Lamy, président de la communauté d'agglomération du plateau de Saclay, et no 2 du PS, n'y est pas non plus favorable. Il craint que le métro n'accapare les crédits pour achever le bus en site propre que la région tente de réaliser entre Orly et Saclay."

Belle position de EELV!

Une élection présidentielle passe...la droite s'en va, la gauche arrive... les écologistes changent et leur vision de l'écologie aussi...

Le 18 février 2014, Le parisien titrait "Municipales aux Ulis : «Ma présence peut être utile»"

extraits choisis:
"Jean-Vincent Placé, le sénateur écologiste de l'Essonne, confirme sa candidature aux municipales avec l'intention de siéger à l'agglomération du Plateau de Saclay. Interview."
"L'arrivée de la ligne 18 du métro à Saclay a été avancée en 2020 par le Premier ministre. Vous étiez contre ce projet...
C'était très clivant au départ mais le projet initial a été revu (NDLR: ah bon? Il était dit auparavant qu'un métro même léger n'était pas envisageable!!!). Là aussi, il y a eu des compromis. Le projet de TAL (transport automatique léger) doit maintenant avancer. Il n'empêche qu'il reste des points à discuter. Pour limiter l'emprise sur les terrains, nous sommes toujours pour un scénario aérien (NDLR: et oui, c'est comme ça qu'on a revu le projet initial?!) et un nombre d'arrêts limités. (NDLR: ils cherchent encore à en ajouter...)"
Une chose est sûre, M. le sénateur. Ce n'est pas à notre cause que votre présence sera utile.

samedi 15 mars 2014

Ce que dit le collectif des différents entretiens menés avec les listes, la CAPS et la SGP.

La municipalité sortante n’a pas su profiter de sa position à la CAPS avec un vice-président chargé des transports pour faire le lobbying nécessaire auprès de la Société du Grand Paris et des autres parties prenantes  (départements, région, ministère et élus locaux), dans l’intérêt de ses électeurs.

Aucun de nos interlocuteurs n’a évoqué une étude de complémentarité entre le Transport en Commun en Site Propre (TCSP) et le métro. Le doublement du CD36, la construction du TCSP et celle du métro sur des trajets identiques font double emploi, quoi qu’on en dise. Ce sont, tout simplement, deux projets enfantés par deux organes publics différents, aucun n’acceptant la remise en cause de son projet au profit de l’autre.

Au moment où sur le plateau de Saclay est instaurée la seule Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière (ZPNAF) de France, l’état, la région et le département ont le projet commun de faire traverser ce plateau par 3 x 2 voies, surplombées par un métro aérien. On voit bien là l’incohérence du système, incluant l’urbanisation de 2,5ha quasiment sous les piles du métro et en bordure immédiate du CD36.

A ce jour, malgré toutes les actions que nous avons entreprises, malgré les discussions avec toutes les instances, si force est de reconnaître que nous avons été reçus,
nous n’avons toujours pas été entendus.

Bien que la CAPS représentée par David BODET, institution territoriale, ait la volonté de faire enterrer le métro au droit de Villiers-le Bâcle, de ne pas doubler la RD36 et de créer le TCSP, la SGP, institution étatique, poursuit son projet de métro aérien sur le plateau de Saclay, tout cela avec le soutien de notre député Maud OLIVIER, de notre sénateur Jean-Vincent PLACE, sous le regard bienveillant de la Ministre Cécile DUFLOT, en charge du dossier.

Le dimanche 23 mars, nous allons voter pour notre nouvelle équipe municipale. D’ici là, se tiendront les réunions publiques des différentes listes. Venez demander des explications à ceux qui vous ont représentés et, à ceux qui vous représenteront, quelles actions concrètes seront entreprises. N’acceptons plus les simples promesses, mais exigeons de nos futurs élus qu’ils défendent notre qualité de vie en luttant activement contre ces projets en l’état.

vendredi 7 mars 2014

Ce que dit la CAPS (rencontre avec David BODET, président de la CAPS) : « Rien n’est figé »

La CAPS revendique la modification du tracé initial entre Massy et Saclay. En effet, le métro ne passera plus entre le CEA et le golf de Saint-Aubin mais longera la N118 pour arriver au Christ de Saclay où il y aura la gare. Cette modification a permis de  récupérer 20ha de terres agricoles.

D’autre part, la CAPS a été à l’origine du changement de gabarit du matériel roulant, ce qui a généré, selon elle, une économie d’environ 1 milliard d’euros.

Enfin, la CAPS a été formelle auprès de la SGP en refusant qu’elle fasse l’étude d’insertion avec des caténaires. Le métro sera donc alimenté en électricité via un rail au sol.

Tronçon Massy-Saclay (aérien) : il ne fait plus l’objet d’aucune contestation et la CAPS souhaite une mise en service en 2021, au lieu de 2023. David BODET nous affirme que la DUP peut être lancée, sans risque d’être contrée. Le gros souci est que la gare est dans le périmètre de sécurité des réacteurs du CEA (Osiris et Orphée) et ne peut être construite avant l’arrêt et la mise en sûreté de ceux-ci (dates non fixées).

Tronçon Saclay-Versailles : à ce jour, ce tronçon dont notamment le passage en aérien le long de Villiers-le Bâcle fait l’objet de beaucoup de contestations. A ce sujet, David BODET précise cependant que rien n’est décidé et réaffirme sa volonté que « le métro soit enfoui ou enterré partout où l’on borde les habitations existantes ». En particulier, il dit nous défendre pour obtenir l’enfouissement du métro sous la RD36 devant Villiers (du poste ERDF jusqu’à Châteaufort). Selon David BODET, cet enfouissement sera réalisable grâce au milliard d’euros économisé par le changement de matériel.

Métro et doublement de la RD36 : la CAPS œuvre auprès du Conseil Général pour annuler le doublement de la RD36 et ne garder que la construction du TCSP (Transport en Commun en Site Propre), l’argument majeur étant de dire qu’à l’époque du projet du doublement de la RD36, celui du métro n’existait pas. Or, aujourd’hui, les deux projets arrivent en phase de réalisation et il apparaît inutile de favoriser à la fois le transport en voiture particulière et le transport en commun. L’annulation du  doublement de la RD36 permettrait la réalisation d’une tranchée couverte pour le métro, sans emprise supplémentaire sur les terres agricoles.