vendredi 17 avril 2015

Les réunions publiques d'information sur la ligne 18 du métro aérien de la SGP sont programmées

DERNIERE LIGNE DROITE

Nous entrons en phase de concertation renforcée comme la surnomme la SGP.

Ces réunions publiques constituent le prélude au dépôt du dossier DEFINITIF en juin 2015, préalable et support à l'enquête publique qui sera lancée au premier semestre 2016. 


Un métro aérien dans le dossier d'enquête publique scellera notre sort. 

Vous avez bien lu l'échéance: juin 2015.



Car un projet qui a passé le stade de l'enquête publique devient très difficilement attaquable! On le savait, et c'est ce que n'a pas osé démentir la SGP en la personne de M. DUPIN, responsable de la "concertation", en réunion le 26 janvier 2015.

Notez bien ces dates si vous êtes déterminés comme nous à refuser l'inacceptable: un métro aérien, à la porte de nos yeux, de nos oreilles et de nos maisons, à 100m des fenêtres de nos habitations, planté sur un cadre naturel sanctuarisé par décret national!
  • 12 mai, Versailles
  • 18 mai, Antony
  • 20 mai, Massy
  • 26 mai, Gif-sur-Yvette - SUPELEC
  • 27 mai, Guyancourt

Notre seule revendication: un métro enterré, pour le respect des habitants et de leur cadre de vie.

D'ici là, restez connectés pour rester informés! Nous n'allons pas manquer cette occasion.

mercredi 15 avril 2015

Le Premier Ministre a répondu à notre appel.

Seul le gouvernement de la France a le pouvoir de faire enterrer le métro!


Souvenez-vous, c'est par cette affirmation que M.YVIN nous avait avoué l'impuissance et l'irresponsabilité de la Société du Grand Paris qu'il préside pour modifier son projet de métro aérien et l'enterrer comme nous le réclamons depuis plus de 3 ans, dans des simulacres de concertation auxquels nous sommes conviés...

Suivant ses conseils, nous avions écrit début mars au Premier Ministre pour lui demander de nous recevoir, collectif et élus.



Notre correspondance a été transmise à Alain VIDALIES, secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche, auprès Ségolène ROYAL, la Ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie.

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de la suite.

mardi 14 avril 2015

Le temps des motions est revenu.

Nous ne pouvions pas manquer de vous faire part de la dernière motion votée à l'unanimité moins 2 abstentions par la CAPS en conseil communautaire du 9 avril 2015.


Une lecture complète s'impose. 

Quelques extraits choisis:
"L'Etablissement Public Paris-Saclay prend unilatéralement et trop souvent au prétexte de l'urgence, des décisions stratégiques et financières contraires aux attentes et souhaits des élus
(...)
"Sur le caractère rural et la transition entre le plateau agricole et le développement des transports; bien que la ZPNAF ait été sanctuarisée par décret,
le tracé de la ligne 18 conjugué à un éventuel doublement de la RD36 pose des difficultés d'intégration sur le territoire entre Saclay et Villiers le Bâcle."
(...)

"
Les élus du territoire exigent de:
(...)
- Choisir, pour la ligne 18, un métro enterré sur la partie à l'ouest du Christ de Saclay le long de la RD36
(...)"
"Si l'EPPS devait persister dans sa volonté incompréhensible de ne pas tenir compte des demandes légitimes des élus, alors des décisions seraient prises pour marquer un coup d'arrêt à tout aménagement"

Nous ne pouvons que féliciter nos élus de cette motion, qui arrive cependant très tardivement, et qui réclame pour finir ENCORE UNE GARE EN PLUS!!!, cause par laquelle le métro a dû sortir de terre pour compenser les dépassement de budgets causés par 7 gares (ou peut-être bien 8... je commence à m'y perdre...) non prévues initialement!.

Nous nous interrogeons toutefois sur l'utilité de ces motions, même si les conclusions de celle-ci sont pour une fois relativement énergiques. Espérons que nos élus à la CAPS ne cèdent pas et aillent jusqu'au bout de leurs revendications.

Quelques anciennes motions retrouvées dans nos archives et qui sont malheureusement restées lettres mortes.

lundi 13 avril 2015

Compte-Rendu Manifestation CAPS du 9 avril 2015

Le 09/04, nous avons été conviés à 19H30 par M. BOURNAT à nous réunir dans une « arrière salle » à 4 membres de notre collectif enterrez le métro, ainsi que 4 représentants de l’UASPS qui s’est joint à notre manifestation. Les maires des 11 communes de la CAPS étaient aussi là.

L’UASPS s’est sommairement exprimé en premier sur le refus complet du métro, quelle que soit sa forme.

Notre collectif a longuement pris la parole

pour exprimer le discours que nous avions préparé. Que nos élus se mobilisent, comme l’a fait le maire de Guyancourt qui a obtenu l’enterrement du métro sur sa commune.
« Et vous Mesdames et messieurs, qu'avez-vous obtenu depuis 2012 ? A vous tous, êtes-vous moins bons ou moins influent que lui? Vos mandats électifs sont-ils moins reconnus que le sien ou bien n'avez-vous pas la volonté d'obtenir clairement l'inscription d'un métro enterré dans l'enquête publique à paraître en juin? »
Une exigence : des engagements et des résultats sous 1 mois, pas d’aérien dans le dossier qui sera déposé pour l’enquête publique en juin. 1 mois pour remplacer 3 ans de postures et de pseudo concertation avec la SGP. L’enquête publique est prévue pour le premier semestre 2016.

Le président de la CAPS, Monsieur BOURNAT, nous a répondu

en nous faisant part des nombreuses avancées en 3 ans, dont nous estimons que la CAPS n’est que partiellement à l’origine des avancées
  1. Création de la ZPNAF
  2. Déviation de la ligne de métro qui longe désormais la 118 au lieu de traverser Saint-Aubin en longeant des installations en arrière du CEA sensibles au vibrations (cause réelle du dévoiement).
  3. Réduction des logement, passage de 4500 à 2000 logements sur le Moulon (là oui peut-être)
Nous avons argué que les avancées ont surtout été des gares en plus (la dernière à Palaiseau!), déshabillant au passage encore plus les finances du projet pour les endroits où il n’y a pas de gare ! Plus il y a de gares, plus le métro est lent, alors que la loi du grand-paris exige un métro rapide ! Avec celle de Palaiseau, ça fait 3 gares en moins de 1,5 km… Ce sont bien 8 gares qui ont été ajoutées à un projet qui n’en comportait que 3 à son origine.

Monsieur BOURNAT nous a invité à participé à la concertation renforcée qui aura lieu en mai avec un point culminant le 26 mai à SUPELEC où la SGP organisera cette concertation, comme dans toutes les communes qui vont avoir une gare… Comme vous le savez, nous n’avons pas de gare… Comme vous le savez, cela fait trois que nous sommes « concertés » à la mode SGP avec les résultats que vous connaissez ! Que devons-nous espérer ?

Monsieur BOURNAT nous a ensuite annoncé une révision prochaine du Contrat de Développement Territorial, dont nous ne connaissons pas la teneur. Monsieur VIGOUROUX, vice-président en charge des transport, nous a annoncé vouloir travailler avec nous. Pourquoi pas ? Nous avons accepté et nous attendons son appel.

Le temps de la conclusion est alors venu.

  • La CAPS a clairement annoncé qu’elle ne pouvait pas défendre la position de l’UASPS qui refuse le métro et préconise des solutions alternatives sur le plateau.
  • La CAPS a clairement annoncé que la partie de la ligne entre Palaiseau et le Christ de Saclay serait en aérien et qu’elle défendrait une solution enterrée au droit de Villiers Le Bâcle. Solution que nous savons pertinemment qu’elle n’est pas techniquement complètement réalisable compte tenu de la configuration des ouvrages existants (aqueduc des mineurs souterrain à – 14m).
Nous sommes ressortis à 20H15, M. BOURNAT ayant décidé un peu subitement de mettre fin à la réunion pour ne pas faire plus attendre le conseil communautaire.

Un bilan très décevant. 

Les élus de la CAPS ne semblent pas déterminés à nous représenter dans un combat que les politiques de tous bords estiment juste.

Nous attendions un sursaut d’orgueil (de fierté ?) de leur part, face à la réussite du maire de Guyancourt. Même pas. Ils continuent à nous proposer simplement les mêmes outils et de suivre la même démarche qui n’a abouti à rien de favorable pour nous en 3 ans de combat : assister sagement aux réunions de « concertation » de la SGP qui continuera à nous marteler inlassablement son même projet de métro aérien.

Nous remercions les nombreuses personnes qui se sont joint à nous 

lors de cette manifestation, qui sont encore là après ces déjà 3 longues années. Nous avons besoin de la ténacité de tous et de tous les élans de solidarité qui peuvent se manifester. La cause que nous défendons est juste et légitime.

Restons mobilisés plus que jamais. 

Réservez déjà votre mardi 26 mai pour la concertation renforcée qui aura lieu à SUPELEC

Nous ne sommes pas résolus à rester dans cette impasse déjà reconnue, encore moins à accepter ce déni de démocratie!

lundi 6 avril 2015

Ségolène Royal : « Chacun doit pouvoir bénéficier d’un droit au paysage »

Un article paru au Moniteur des Travaux Publics et de la Construction le 2 avril 2015

Comment expliquer de tels écarts entre le discours et la mise en œuvre concrète des projets sur le terrain?


Madame la Ministre, ne serait-il pas grand temps que vos services viennent s'intéresser à ce qui se joue ici, en terme de paysage! 

Madame la Ministre, prenez le temps de lire notre courrier du 5 mars que vous nous avons adressé et qui est resté sans suite à ce jour. Prenez la mesure du peu d’intérêt manifesté par les services de l'état à l'égard de vos préoccupations de paysage!

Quelques extraits qui interpellent. 
Etablissez-vous un lien entre ce plan et les deux lois majeures que vous portez cette année sur la transition énergétique et la biodiversité ?

S.R. : Oui car, dans ces domaines, tout se tient : l’excellence environnementale et l’excellence paysagère.

La question de l’interface énergie/paysages ne se réduit pas à l’intégration des éoliennes qui peuvent être une ponctuation paysagère réussie à condition que leur implantation soit bien conçue et réalisée à une échelle harmonieuse. La mutation de notre modèle énergétique, c’est aussi une alternative à l’artificialisation anarchique des sols, le choix de formes urbaines plus compactes, de transports plus collectifs et plus doux, des aménagements, des équipements et des pratiques qui dessinent les nouveaux paysages de la croissance verte.
Souhaitez-vous qu’une empreinte paysagère marque d’autres politiques publiques ?

S.R. : Cette prise en compte est nécessaire car les enjeux des paysages sont écologiques, économiques, sociaux, sanitaires et culturels et j’y travaille avec mes collègues ministres les plus directement concernés.
L’agriculture verte et l’agroforesterie contribuent à maintenir ou recréer des paysages de qualité. Les journées européennes du patrimoine associeront désormais chaque année, comme en 2014, patrimoine naturel et patrimoine culturel, monuments de la nature et de l’architecture dont la beauté et la formidable variété méritent d’être mises en valeur ensemble et partagées avec tous car elles sont constitutives de notre identité collective ; les métiers de la conservation et de la restauration vont intégrer davantage la dimension environnementale et paysagère. Enfin, le Plan Santé Environnement 2015-2019 reconnaît les bienfaits de la nature en ville et le rôle des paysages, facteurs de bien-être physique et psychique, barrières contre les agents pathogènes et accélérateurs des convalescences.
Pourquoi le paysage revêt-il tant d’importance dans votre message politique ?

S.R. : Après mon premier passage au ministère de l’Ecologie en 1992 et 1993, j’ai développé ma réponse dans le livre « Pays, paysans, paysages », dont je prépare une édition actualisée.

Les paysages sont au cœur de cette nouvelle alliance et de cette nouvelle harmonie entre l’homme et la nature que je veux bâtir. Au cœur de la réconciliation entre environnement et économie, entre activités humaines et reprise en main de notre destin climatique. Au cœur d’un dialogue environnemental renforcé et d’une démocratie vivifiée qui associe les citoyens aux décisions qui les concernent. Ils incitent toutes les forces vives de notre pays – citoyens, territoires, entreprises – à joindre leurs forces pour un but partagé. Ils sont, pour tout dire, la beauté de l’écologie et la poésie de l’action publique.

Retrouvez l'intégralité de cet article ici



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Ségolène Royal : « la loi sur la biodiversité va renforcer les moyens d’actions des parcs naturels régionaux"