vendredi 7 mars 2014

Ce que dit la CAPS (rencontre avec David BODET, président de la CAPS) : « Rien n’est figé »

La CAPS revendique la modification du tracé initial entre Massy et Saclay. En effet, le métro ne passera plus entre le CEA et le golf de Saint-Aubin mais longera la N118 pour arriver au Christ de Saclay où il y aura la gare. Cette modification a permis de  récupérer 20ha de terres agricoles.

D’autre part, la CAPS a été à l’origine du changement de gabarit du matériel roulant, ce qui a généré, selon elle, une économie d’environ 1 milliard d’euros.

Enfin, la CAPS a été formelle auprès de la SGP en refusant qu’elle fasse l’étude d’insertion avec des caténaires. Le métro sera donc alimenté en électricité via un rail au sol.

Tronçon Massy-Saclay (aérien) : il ne fait plus l’objet d’aucune contestation et la CAPS souhaite une mise en service en 2021, au lieu de 2023. David BODET nous affirme que la DUP peut être lancée, sans risque d’être contrée. Le gros souci est que la gare est dans le périmètre de sécurité des réacteurs du CEA (Osiris et Orphée) et ne peut être construite avant l’arrêt et la mise en sûreté de ceux-ci (dates non fixées).

Tronçon Saclay-Versailles : à ce jour, ce tronçon dont notamment le passage en aérien le long de Villiers-le Bâcle fait l’objet de beaucoup de contestations. A ce sujet, David BODET précise cependant que rien n’est décidé et réaffirme sa volonté que « le métro soit enfoui ou enterré partout où l’on borde les habitations existantes ». En particulier, il dit nous défendre pour obtenir l’enfouissement du métro sous la RD36 devant Villiers (du poste ERDF jusqu’à Châteaufort). Selon David BODET, cet enfouissement sera réalisable grâce au milliard d’euros économisé par le changement de matériel.

Métro et doublement de la RD36 : la CAPS œuvre auprès du Conseil Général pour annuler le doublement de la RD36 et ne garder que la construction du TCSP (Transport en Commun en Site Propre), l’argument majeur étant de dire qu’à l’époque du projet du doublement de la RD36, celui du métro n’existait pas. Or, aujourd’hui, les deux projets arrivent en phase de réalisation et il apparaît inutile de favoriser à la fois le transport en voiture particulière et le transport en commun. L’annulation du  doublement de la RD36 permettrait la réalisation d’une tranchée couverte pour le métro, sans emprise supplémentaire sur les terres agricoles.