samedi 15 mars 2014

Ce que dit le collectif des différents entretiens menés avec les listes, la CAPS et la SGP.

La municipalité sortante n’a pas su profiter de sa position à la CAPS avec un vice-président chargé des transports pour faire le lobbying nécessaire auprès de la Société du Grand Paris et des autres parties prenantes  (départements, région, ministère et élus locaux), dans l’intérêt de ses électeurs.

Aucun de nos interlocuteurs n’a évoqué une étude de complémentarité entre le Transport en Commun en Site Propre (TCSP) et le métro. Le doublement du CD36, la construction du TCSP et celle du métro sur des trajets identiques font double emploi, quoi qu’on en dise. Ce sont, tout simplement, deux projets enfantés par deux organes publics différents, aucun n’acceptant la remise en cause de son projet au profit de l’autre.

Au moment où sur le plateau de Saclay est instaurée la seule Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière (ZPNAF) de France, l’état, la région et le département ont le projet commun de faire traverser ce plateau par 3 x 2 voies, surplombées par un métro aérien. On voit bien là l’incohérence du système, incluant l’urbanisation de 2,5ha quasiment sous les piles du métro et en bordure immédiate du CD36.

A ce jour, malgré toutes les actions que nous avons entreprises, malgré les discussions avec toutes les instances, si force est de reconnaître que nous avons été reçus,
nous n’avons toujours pas été entendus.

Bien que la CAPS représentée par David BODET, institution territoriale, ait la volonté de faire enterrer le métro au droit de Villiers-le Bâcle, de ne pas doubler la RD36 et de créer le TCSP, la SGP, institution étatique, poursuit son projet de métro aérien sur le plateau de Saclay, tout cela avec le soutien de notre député Maud OLIVIER, de notre sénateur Jean-Vincent PLACE, sous le regard bienveillant de la Ministre Cécile DUFLOT, en charge du dossier.

Le dimanche 23 mars, nous allons voter pour notre nouvelle équipe municipale. D’ici là, se tiendront les réunions publiques des différentes listes. Venez demander des explications à ceux qui vous ont représentés et, à ceux qui vous représenteront, quelles actions concrètes seront entreprises. N’acceptons plus les simples promesses, mais exigeons de nos futurs élus qu’ils défendent notre qualité de vie en luttant activement contre ces projets en l’état.