samedi 27 janvier 2018

Le Grand Paris va dans le mur ? « On l’avait bien dit » rappelle le Cercle des Transports

Le métro du Grand Paris est un réflexe d'acteurs et décideurs de la décennie passée, et vraiment pas une solution efficace aux enjeux de transport qui se dessinent devant nous...

Le cercle des transports s'est exprimé sur les récents événements d'un métro du Grand Paris qui dérape de partout! Délais, Coûts, Efficacité!

Le Cercle des Transports, association régie par la loi de 1901, a pour but de rapprocher au cours de réunions amicales, des
personnalités du monde des transports et de permettre ainsi des échanges de vues libres et approfondis sur les problématiques de l’avenir du secteur.

Riche d’une histoire de plus de 70 ans, le Cercle des Transports réunit les responsables, au plus haut niveau, des grandes entreprises de transport, publiques ou privées, appartenant aux différents modes (routier, ferroviaire, maritime, fluvial, aérien, spatial), ainsi que des personnalités des administrations et organismes publics concernés.


Article de Ville Rail & Transports - Le Grand Paris va dans le mur ? « On l’avait bien dit »


Morceaux choisis d'un court article révélateur:
L’explosion des coûts de la SGP, les experts du Cercle des transports l’avaient annoncée : 37 milliards, disent-ils depuis 2015. Bien vu...
Renoncer à ce qui n’est pas indispensable : la ligne 18 de la SGP, par exemple, nécessite-t-elle un métro ? Et, comme le Cercle des transports l’a déjà préconisé, confier un audit des transports en Ile-de-France à un réseau asiatique, comme MTR, de Hongkong, dont l’excellence opérationnelle dans le mass transit est reconnue dans le monde entier...
Jamais l’on n’a connu une telle accélération de technologies nouvelles. Peut-on sérieusement parier sur la pertinence et donc l’amortissement à très long terme d’un système de transport que l’on réalise aujourd’hui ?

vendredi 26 janvier 2018

Quand la Cour des Comptes donne l'alerte sur les dangers que la Société du Grand Paris nous fait courir!

Les médias en parlent depuis plus d'une semaine

Dur de passer à coté. Le rapport de la cour des comptes sorti le 17 janvier 2018 a fait couler beaucoup l'encre et de larmes d'élus qui ont fait de la ligne 18 leur argument commercial favori pour rallier des écoles et des sociétés à venir s'installer au milieu des champs du plateau de Saclay, n'en déplaise à celles et ceux qui ne le voulaient pas, n'en déplaise aux activités agricoles et naturelles qui étaient déjà là et qu'il a fallu pénaliser!

L'abandon de l'Exposition Universelle de 2025 sur le plateau de Saclay est passée par là pour ces élus, avec un métro encore moins utile: encore fallait-il bien le faire ce métro et tout le site de l'expo avec, pour un événement aussi destructeur de terres qu’il est éphémère! 

Au point qu'une concertation soit en cours entre ces élus et le Premier Ministre pour la révision du calendrier du Métro du Grand Paris. Le danger étant que si l'état laisse les choses se faire comme la SGP s'est engagée à les faire, alors la SGP et son projet de métro nous entraîneront inexorablement  dans un fiasco financier irréversible, ce que la Cour des Comptes nomme insoutenabilité de la dette, c'est à dire l'incapacité à rembourser...! Rien que ça! 
  • 19 Milliards d'Euros, puis 23, puis 28, maintenant la SGP annonce 38 Milliards, une charge financière réévaluée à plus de 133 Milliards d'Euros si la trajectoire prise par la SGP n'est pas rectifiée.
Dans cette situation, comment des élus de la CPS et du CD91 peuvent-il réclamer une ligne 18 qui participe à notre perte. Une utilité d'ailleurs toujours non démontrée, lorsque qu'on idéalise ce métro comme solution unique pour résoudre des problèmes de transport qu'on n'a même pas analysés!!!
On construit, on dépense, et on voit si ça marche... N'est ce pas ce que la SGP a fait jusqu'à maintenant pour en arriver là où on en est?

La SGP ne maîtrise pas son sujet

  • Des études fragiles
  • Un penchant à tout promettre sans évaluation technique sérieuse
  • Une tendance à ignorer les questions des experts même lorsqu'ils interviennent dans un cadre légal 
  • Des coûts et des aléas sous-estimés font face à des recettes sur-estimées! 
  • Un risque certain pour les finances de notre pays

L'article du Canard enchainé (merci Moulon 2020) résume parfaitement le rapport.


Le rapport de la Cour des Comptes

La conclusion du rapport parle d'elle-même

La Cour croit nécessaire d’alerter sur le dérapage considérable du coût prévisionnel du projet de Grand Paris Express et sur le risque d’insoutenabilité de la dette de la SGP en cas de dégradation des hypothèses sur lesquelles a été bâti son modèle financier.

Les coûts réels d’investissement du projet ne sont toujours pas stabilisés et sont en toute hypothèse déjà largement supérieurs aux coûts d’objectif fixés par le Gouvernement en mars 2013 (25,5 Md€2012), et même à ceux arrêtés par le conseil de surveillance de l’établissement en mars 2017 (28,9 Md€2012). La dernière réévaluation des coûts à terminaison, transmise par la SGP au Gouvernement fin juillet 2017, estime les dépenses totales de la SGP à 38,5 Md€2012 avec les « contributions ». Ce dernier montant traduit un dépassement de plus d’une douzaine de milliards d’euros par rapport à l’objectif fixé par le Gouvernement en mars 2013 et de près d’une dizaine de milliards d’euros par rapport aux décisions d’opérations d’investissement approuvées par le conseil de surveillance de l’établissement.

Le calendrier de réalisation des infrastructures est devenu une contrainte majeure pour la SGP, encore renforcée par les décisions d’accélération des mises en service dans la perspective de l’organisation des Jeux olympiques en 2024. Il en résulte une tendance constante à faire primer les objectifs de délais sur ceux de maîtrise des coûts, des prises de risques opérationnels, et une absence de considération pour les estimations de coûts à terminaison, pouvant aboutir à un emballement et à une perte de contrôle technique et financier du projet. Par ailleurs, la faisabilité du projet dans un délai aussi rapproché (toutes les lignes ont une plage de travaux commune entre 2019 et 2023) et concomitant avec d’autres très grands projets souterrains (EOLE, CDG Express, liaison ferroviaire Lyon-Turin) demeure toujours incertaine au regard de la capacité du secteur des travaux publics à répondre à la demande. Cela amène à émettre de sérieuses interrogations sur la capacité à respecter les échéances olympiques de 2024.

Au-delà des enjeux liés au pilotage des coûts, des risques et des délais, se pose la question de la soutenabilité du modèle économique de la SGP. Si celui-ci était conçu pour être équilibré à long terme en permettant l’amortissement de la dette du projet d’ici 2070 par des recettes fiscales affectées, de forts doutes peuvent être désormais émis sur cette perspective. En effet, la dérive des coûts du projet et les incertitudes sur certaines hypothèses de recettes attendues par l’établissement remettent en cause le principe d’un amortissement complet de la dette en 2070, multiplient par quatre au moins le montant des frais financiers que la SGP devra payer par rapport à l’hypothèse de base du modèle financier de l’établissement d’octobre 2016 (NDLR: On passe de 31 Milliards d'Euros à 133 Milliards d'Euros!!! - Rapport page 72), et conduisent même à s’interroger sur le caractère amortissable de cette dette à long terme.

L’ensemble de ces éléments conduit la Cour à préconiser une réforme de la gouvernance de l’établissement et du pilotage du projet, et une réévaluation du dimensionnement des effectifs de la SGP au regard des enjeux exceptionnels du projet que porte l’établissement. Par ailleurs, la Cour estime que le coût du projet doit désormais être stabilisé, et que ce nouveau coût doit s’imposer à la SGP. La Cour considère également que les objectifs du calendrier de mises en service sont de nature à accroître l’instabilité de la maîtrise des risques et des coûts. Cela justifie de revoir le calendrier, notamment au regard de la concomitance d’autres grands projets d’infrastructures et des contraintes que fait peser la perspective de l’organisation des Jeux olympiques en 2024. 
Néanmoins, la seule modification du phasage du projet d’ici 2024-2030, telle que proposée par le préfet de la région d’Île-de-France dans son rapport du 21 septembre 2017, ne permet pas de s’assurer de la soutenabilité de long terme du modèle économique de la SGP et du projet.

La Cour estime que cette soutenabilité doit être préservée par l’État, ce qui nécessite une révision du périmètre du projet et de son phasage, faute de quoi il serait contraint d’affecter à l’établissement de nouvelles recettes.

mardi 16 janvier 2018

Nouveau courrier au Premier Ministre - les 4 Maires prêts à répondre à la Société du Grand Paris

Suite du courrier du 27 novembre 2017

les 4 Maires prêts à répondre à la SGP lorsqu'elle consentira à produire son mémoire en défense devant le conseil d'état... après la tenue des assises de la mobilité, moment très riche que chacun peut retrouver en intégralité et présenté sur...

http://www.assises-mobi-saclay.fr/ 



Retranscription intégrale de l'original PDF






Monsieur Le Premier ministre
Edouard PHILIPPE
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75700 Paris SP 07

N. Réf. PG/ML/17/
Objet : Arbitrage concernant la ligne18

Monsieur le Premier ministre,

Nous donnons suite à notre lettre du 28 novembre dernier (N/réf. PG/ML/17) où nous évoquions l'organisation, en collaboration avec les mouvements associatifs locaux et régionaux, du colloque consacré aux mobilités sur le plateau de Saclay, dans le cadre des Assises de la mobilité. En suscitant cette confrontation d'experts en transport et en innovations technologiques avec des spécialistes en démographie, en urbanisme, en économie des bassins d‘emploi (notamment), nous avons le sentiment d'avoir réalisé la mission que s'assignait le futur Président de la république lorsque, traitant du sujet du Grand Paris Express, il évoquait le problème des circulations sur le plateau de Saclay:

"Nous ignorons ce que seront les transports dans dix ans. (...) Sur les parties les moins fréquentées du futur réseau de métro automatique, celles où le retour socio-économique et écologique est le moins évident, il n'est pas interdit de se demander si un mode de desserte peu onéreux ne serait pas susceptible de se substituer à un autre, très onéreux. La décision est difficile à prendre pour l'instant parce qu'elle dépend de l‘évolution technique et des usages. Je pense à la desserte du plateau de Saclay par la ligne 18 : des experts devront être réunis pour nous dire si l’évolution attendue des technologies mérite d'amender le projet du Grand Paris Express ou si rien ne le justifie." 
(Extrait de l'interview d'Emmanuel Macron dans la revue Grand Paris Développement, #18, mars 2017, rubrique Grand entretien, page 10)

Au plus près des propos échangés cinq heures durant, lors de ces Assises, nous pouvons affirmer que la seule perspective garantissant un avenir soutenable est de conjuguer

  1. la recherche immédiate de solutions souples et légères visant à satisfaire les besoins les plus urgents de transports collectifs dans un contexte d'ores et déjà proche de l'embolie.
     
  2. la remise sur le métier du schéma d‘ensemble des circulations sur le plateau en partant de la réalité empirique des flux à court, moyen et long terme. C'est ce que nous vous demandons d'entreprendre avec nous, en rompant définitivement avec le dogme ressassé depuis plus de dix ans par le lobby techno-industriel et ses succursales académiques, ses annexes immobilières et ses prolongements politiques dans les institutions en trompe-l'œil de la "marque" Paris Saclay...

Faute d'écoute, pour le moment du moins, à cause d‘une fébrilité entretenue au moyen d'urgences fabriquées de toutes pièces (l'Expo 2025 est, à cet égard, un cas d'école), nous nous proposons d'utiliser les points les plus saillants de notre colloque pour enrichir de manière significative le contenu de nos réponses lorsque la Société du Grand Paris consentira à produire son mémoire en défense devant le Conseil d'État. Pour autant, il nous semble aussi raisonnable que légitime d'échanger avec vous sans nous cantonner dans la seule voie contentieuse. Notre colloque a bien mis en relief que la ligne 18 serait disproportionnée au regard des prévisions de trafic, du fait qu’elle traverse un territoire très peu dense, que son tracé est perpendiculaire aux flux de déplacements et qu'elle interconnecterait des bassins de vie et d‘emploi qui n‘ont quasiment rien en commun; elle serait ainsi génératrice d'étalement urbain. Plusieurs points comme ceux-ci mériteraient, selon nous, une discussion à frais nouveaux en justifiant d'un engagement de l'État: la nature des enquêtes socio-démographiques à entreprendre ; la formalisation d'un modèle des flux de déplacements; la prise en compte des observations et des recommandations de MSN ; les alternatives à la ligne 18 beaucoup mieux en phase avec les vrais besoins, les fortes contraintes financières et l'inexorable transition énergétique.

Dans cette perspective, nous vous invitons à nous rencontrer et pourquoi pas sur le plateau de Saclay, dans une de nos mairies à une date à votre convenance. En attendant, nous vous prions de croire, Monsieur le Premier ministre, en l'assurance de notre haute considération.


lundi 15 janvier 2018

Un appel de scientifiques pour un aménagement du Plateau de Saclay respectueux de sa valeur écologique et de ses habitants

Un Appel vient d'être lancé, porté par une quarantaine de chercheurs et personnels de Paris-Saclay, pour défendre les terres agricoles et arrêter l'expansion urbaine sur le plateau de Saclay. Ceci implique dans l'immédiat l'abandon du projet de métro lourd ligne 18 et du projet d'accueil de l'Exposition Universelle.

Compte-tenu des décisions imminentes qui se préparent  concernant la ligne 18 du Grand Paris Express, il a été envoyé en copie au Premier Ministre.

http://s396981838.onlinehome.fr/Appel_Scientifiques_Defense_du_plateau_de_Saclay.pdf


Cet appel a été lancé par des scientifiques des établissements de Paris-Saclay. Il peut être largement diffusé. Si vous souhaitez vous y associer, écrivez à l'adresse contact :



en précisant votre nom, statut ou fonction, et votre établissement de rattachement.


Information collectif Moulon2020

mercredi 10 janvier 2018

Ligne 18 : signez la pétition ! ou plutôt NON!!!


De: "Sylvie Retailleau" <presidence@u-psud.fr>
Envoyé: Mardi 9 Janvier 2018 19:00:04
Objet: [Annonce] : Ligne 18 : signez la pétition !

Message à l'attention des personnels et des étudiants de l'Université Paris-Sud
Chères et Chers collègues,
Chères étudiantes et Chers étudiants,

Par votre engagement et votre travail depuis bientôt dix ans, vous avez contribué à créer un grand ensemble universitaire de recherche et d’innovation, projet ambitieux pour la formation et la recherche françaises et motivant pour le tissu économique et social du sud de l’Ile-de-France.

Aujourd’hui, nous apprenons que l’arrivée de la Ligne 18 du Grand Paris Express sur le Plateau de Saclay en 2024 serait remise en cause par le Gouvernement. Nous rappelons que cette condition était un préalable majeur au déménagement des écoles, des facultés et des industriels et à la construction de nouveaux logements indispensables pour nos étudiants et nos personnels.

Dans la continuité des gouvernements précédents, le Président de la République, Emmanuel Macron a affirmé le 25 octobre 2017 : «le plateau de Saclay, cœur battant de la science française(...) doit devenir un campus métropolitain » et « aucune décision ne viendra réduire l’ambition portée de rayonnement international ».

Nous réaffirmons que l’arrivée de la Ligne 18 en 2024 sur le territoire de Saclay et au-delà dans les Yvelines est une nécessité absolue. Pour reprendre les termes mêmes du Président de la République : « Il y va de la réussite du projet et de la confiance de nos partenaires dans la capacité de notre pays à tenir ses engagements. »

Les Présidents, Directeurs, et Directeurs Généraux des établissements concernés par Saclay - ont déjà tiré la sonnette d’alarme plusieurs fois ces derniers mois auprès des services de l’Etat et du Président Emmanuel Macron lui-même en expliquant les enjeux de l’accessibilité du territoire de Paris-Saclay  pour nous  permettre d’inscrire notre écosystème comme l’un des points névralgiques majeurs de la science et de l’innovation européens. Nos élus locaux  ainsi que les dirigeants des grandes et moyennes entreprises installées dans le cluster ou se préparant à le rejoindre se sont également exprimés très clairement dans ce sens et se mobilisent en ce moment même.
Très récemment encore, des tribunes et des courriers ont été diffusés au plus haut niveau de l’Etat.

Il semble néanmoins que le message ne soit pas compris et que le risque soit avéré que le gouvernement actuel ne respecte pas l’engagement d’une ligne de Métro en 2024 pour relier le plateau au centre de Paris puis au cluster de Versailles.

Notre mobilisation à tous est nécessaire pour que les efforts et la patience qui nous sont demandés à tous depuis des années ne soient pas vains. Pour cela nous vous demandons de signer d'urgence la pétition en ligne :

Sylvie Retailleau, Présidente de l'Université Paris-Sud


Tous les étudiants, employés et autres personnels de l'Université Paris-Sud ont pu découvrir ce mail, ce matin dans leur boite de réception


L'émetteur? Rien de moins que Sylvie Retailleau, qui sollicite, en utilisant sa qualité de Présidente de l'université Paris-Sud, chacun des ses "subordonnées" pour lui demander d'adopter sa position. 


N'y aurait-il pas dans ce mail, quelque chose comme un "abus d'autorité", un abus de pouvoir, un "délit d'initié", un chantage à l'emploi? Dans quelle mesure une présidente d'université aurait-elle le droit de s'adresser à "ses oies" en utilisant sa position de dirigeante pour inciter ses subordonnés - étudiants, employés de la fonction publique et pas - à signer une pétition qui va, vous le constaterez, jusqu'à faire apparaître les noms de ses signataires en CLAIR.
  • Que risque un employé qui ne signe pas? 
  • Que risque un étudiant qui ne signe pas? 
  • Que risque-t-il s'il oublie de mentionner son identité en aveu de soumission? c'est peut-être un peu fort "soumission". Utilisons plutôt allégeance.
Le directeur du CEA avait aussi réalisé ce même genre de pratique lors de l'enquête publique de 2017.

Il y a de quoi s'interroger, lorsque des dirigeant, qui plus est d'organismes publiques censé montrer l'exemple, utilisent leur qualité et leur fonction pour solliciter l'adhésion à leur avis et prendre une position politique... Dans le privé, c'est déjà interdit...

Organiser une pétition, pourquoi pas! Chacun est libre de le faire. Mais utiliser un vecteur de communication professionnel et abuser de sa position de dirigeant pour transmettre des consignes "de vote", ce n'est certainement pas permis!


A ce soir, près de 10000 signatures ont ainsi été recueillies sous la contrainte. Mais le nombre est-il réellement significatif dans ce contexte de manipulation?

Tout juste peut-on faire quelques statistiques: l'université PARIS-SUD, c'est 45400 personnes suivant la source officielle de son site internet
  • 31400 ETUDIANTS
  • 4300 ENSEIGNANTS CHERCHEUR
  • 2700 EN THESE
  • 7000 PERSONNEL ET EXTERIEURS
Sur ces 45400 personnes - auxquelles s'ajoutent les amis satellites non dénombrables - , ce sont au minimum plus de 75% qui sont contre ou ne se sont pas exprimés. 

Il n'y aura au final rien à tirer de sérieux cette opération: qu'importe les conclusions de cette pétition "trafiquée en plébiscite organisé" (à moins que ce soit l'inverse).

Et que dire des commentaires contre la pétition, qui sont déposés sur le site de la pétition, et qui sont effacés dans les minutes qui suivent?...


C'est encore pire... Quelle mascarade!