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mercredi 10 février 2016

Ségolène ROYAL avait répondu à notre courrier adressé en mars 2015...

Souvenez-vous.

En mars 2015, nous écrivions à Manuel VALLS et à Ségolène Royal sur les conseil avisés de Philippe YVIN, le président du directoire de la Société du Grand Paris, qui nous a avoué n'avoir aucun pouvoir pour entendre et tenir compte de nos revendications.




Nous n'attendions plus la réponse. Elle est finalement arrivée en août, nous l'avons trouvé au fond de notre bannette de courrier. Pas sérieux me direz-vous, mais la réponse est étonnante!!!


Elle renvoie tout simplement la balle à YVIN!!! Elle charge son chef de cabinet de saisir YVIN, "qui ne manquera pas d'étudier votre requête avec attention et de vous tenir directement informé des suites qui lui seront réservées"

6 mois ont passé depuis... Autant vous dire nous attendons toujours son appel.

Ou faut-il comprendre que la suite réservée est tout simplement le dépliant annonçant l'enquête publique avec son métro aérien en pochette surprise, à peine évoqué?



On s'en est rendu compte rapidement, les mêmes conclusions s'imposent toujours:
  • Le plateau de Saclay est littéralement livré en pâture à tous ces organismes publics d'aménagement qui considèrent n'avoir aucun compte à rendre à l'appareil démocratique.
  • Les élus politiques se refusent à leur devoir de représentation et fuient leurs responsabilités en évitant surtout de prendre directement parti, en se retranchant derrière le bouclier de leur appareil administratif.
Personne n'est responsable. C'est l'autre. La boucle est bouclée.

Les politiques abusent de plus en plus fréquemment du mot LOGICIEL (lien vers article du Monde éloquent) pour décrire le besoin de changement dans le fonctionnement de l'état. Amusant de constater que le logiciel actuel produise autant de références circulaires...

Un seul échappatoire à cette destruction promise, et encore est-il illusoire? 

Une mobilisation massive 
contre le métro aérien ligne 18
pour l'enquête publique
en mars-avril 2016.


mardi 24 novembre 2015

Quand la SGP s'autoproclame chantre de la croissance verte et du développement durable...

... le comble est atteint, avec l'approbation silencieuse des pouvoirs publics en place! Comme nous l'avons encore constaté très récemment.

Retrouver le Flash EXPRESS de la Société du Grand Paris du 24 novembre
Grand Paris Express ou comment s’engager pour une métropole intelligente et durable ?
A l'approche de la COP21, une certaine respectabilité écologique se doit de s'afficher...

Pour Philippe YVIN, président du directoire de la SGP,

"le Grand Paris Express est un projet de métro écologique car il permet de lutter contre l’étalement urbain en faveur de la croissance verte ». Il a insisté sur le fait que « le projet ne pourrait réussir sans la concertation permanente avec les élus locaux et les responsables économiques sur toutes les phases du projet mais aussi sans les entreprises partenaires qui font preuve d’une innovation sans limite"

MENSONGES.
  1. Nous savons tous qu'une voie de communication entraîne à terme l'étalement urbain. De qui se moque-t-on?
  2. Nous savons tous qu'en guise de concertation depuis 4 ans, la SGP impose son métro aérien aux élus locaux et aux habitants en refusant de les entendre! Depuis 2012, le contenu de notre site internet en témoigne.
  3. Nous savons tous que ce métro n'est pas rentable et que la SGP et l'EPPS cherchent par tous les moyens - JO2024, exposition universelle 2025 - à le justifier et à étendre l'urbanisation du Plateau de Saclay.
    Je détruis et je vois après si ça sert, c'est la démarche de la SGP pour la ligne 18, et les pouvoirs publics évitent surtout d'intervenir.
Et puis, que penser de l'attitude de Ségolène ROYAL, Ministre de l'écologie, qui se voit remettre et accepter le livre vert de la SGP pour «Un métro écologique pour une ville intelligente et durable».
  1. La même Ségolène ROYAL qui ne daigne pas répondre aux revendications des élus locaux, des associations, et des habitants des communes rurales qui n'ont qu'à subir, sans broncher, les assaut de ce métro aérien sur une campagne sacrifiée sur l'autel de ... l'urbanisation en nous faisant croire qu'on veut la protéger!
  2. Si Saclay s'était appelé Saclay-en-Poitou, l'histoire n'aurait-elle pas été différente?
  3. Vous l'aurez noté. Il est dit: "Un métro écologique pour une ville". NDLR: pas "pour la campagne". Nulle part il n'est question dans ce livre vert de respecter les espaces naturels et agricoles. Ils n'existent tout simplement pas pour la SGP. Faut-il les transformer en ville pour les rendre écologiques? Un comble, non? 
Bravo à la SGP.
Bravo à la Ministre de l'écologie.
Bravo pour cette mascarade consternante.

Mais pensez-vous réellement que ces ébats médiatiques vous honorent?

Non, il ne sont certainement pas cohérents avec les objectifs environnementaux de notre pays.
Tant que le développement durable et les enjeux climatiques ne franchiront pas le seuil des opérations de publicité et de communication, il y a de quoi être inquiet pour le futur qu'on nous prépare.

N'OUBLIEZ PAS

Agissons et participons à l'enquête publique sur le contrat de développement territorial.
Vous avez jusqu'au 28 novembre pour vous exprimer sur l'avenir de notre plateau de Saclay

Lien officiel support de l'enquête publique

Registre électronique :

mercredi 15 avril 2015

Le Premier Ministre a répondu à notre appel.

Seul le gouvernement de la France a le pouvoir de faire enterrer le métro!


Souvenez-vous, c'est par cette affirmation que M.YVIN nous avait avoué l'impuissance et l'irresponsabilité de la Société du Grand Paris qu'il préside pour modifier son projet de métro aérien et l'enterrer comme nous le réclamons depuis plus de 3 ans, dans des simulacres de concertation auxquels nous sommes conviés...

Suivant ses conseils, nous avions écrit début mars au Premier Ministre pour lui demander de nous recevoir, collectif et élus.



Notre correspondance a été transmise à Alain VIDALIES, secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche, auprès Ségolène ROYAL, la Ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie.

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de la suite.

lundi 6 avril 2015

Ségolène Royal : « Chacun doit pouvoir bénéficier d’un droit au paysage »

Un article paru au Moniteur des Travaux Publics et de la Construction le 2 avril 2015

Comment expliquer de tels écarts entre le discours et la mise en œuvre concrète des projets sur le terrain?


Madame la Ministre, ne serait-il pas grand temps que vos services viennent s'intéresser à ce qui se joue ici, en terme de paysage! 

Madame la Ministre, prenez le temps de lire notre courrier du 5 mars que vous nous avons adressé et qui est resté sans suite à ce jour. Prenez la mesure du peu d’intérêt manifesté par les services de l'état à l'égard de vos préoccupations de paysage!

Quelques extraits qui interpellent. 
Etablissez-vous un lien entre ce plan et les deux lois majeures que vous portez cette année sur la transition énergétique et la biodiversité ?

S.R. : Oui car, dans ces domaines, tout se tient : l’excellence environnementale et l’excellence paysagère.

La question de l’interface énergie/paysages ne se réduit pas à l’intégration des éoliennes qui peuvent être une ponctuation paysagère réussie à condition que leur implantation soit bien conçue et réalisée à une échelle harmonieuse. La mutation de notre modèle énergétique, c’est aussi une alternative à l’artificialisation anarchique des sols, le choix de formes urbaines plus compactes, de transports plus collectifs et plus doux, des aménagements, des équipements et des pratiques qui dessinent les nouveaux paysages de la croissance verte.
Souhaitez-vous qu’une empreinte paysagère marque d’autres politiques publiques ?

S.R. : Cette prise en compte est nécessaire car les enjeux des paysages sont écologiques, économiques, sociaux, sanitaires et culturels et j’y travaille avec mes collègues ministres les plus directement concernés.
L’agriculture verte et l’agroforesterie contribuent à maintenir ou recréer des paysages de qualité. Les journées européennes du patrimoine associeront désormais chaque année, comme en 2014, patrimoine naturel et patrimoine culturel, monuments de la nature et de l’architecture dont la beauté et la formidable variété méritent d’être mises en valeur ensemble et partagées avec tous car elles sont constitutives de notre identité collective ; les métiers de la conservation et de la restauration vont intégrer davantage la dimension environnementale et paysagère. Enfin, le Plan Santé Environnement 2015-2019 reconnaît les bienfaits de la nature en ville et le rôle des paysages, facteurs de bien-être physique et psychique, barrières contre les agents pathogènes et accélérateurs des convalescences.
Pourquoi le paysage revêt-il tant d’importance dans votre message politique ?

S.R. : Après mon premier passage au ministère de l’Ecologie en 1992 et 1993, j’ai développé ma réponse dans le livre « Pays, paysans, paysages », dont je prépare une édition actualisée.

Les paysages sont au cœur de cette nouvelle alliance et de cette nouvelle harmonie entre l’homme et la nature que je veux bâtir. Au cœur de la réconciliation entre environnement et économie, entre activités humaines et reprise en main de notre destin climatique. Au cœur d’un dialogue environnemental renforcé et d’une démocratie vivifiée qui associe les citoyens aux décisions qui les concernent. Ils incitent toutes les forces vives de notre pays – citoyens, territoires, entreprises – à joindre leurs forces pour un but partagé. Ils sont, pour tout dire, la beauté de l’écologie et la poésie de l’action publique.

Retrouvez l'intégralité de cet article ici



A lire aussi dans la même veine, en pensant au métro aérien lorsqu'il traverse le Parc Naturel Régional de la vallée de Chevreuse!!!

Ségolène Royal : « la loi sur la biodiversité va renforcer les moyens d’actions des parcs naturels régionaux"