mercredi 27 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - C'est fini!



Avis postés avant la fermeture le 26 avril 2016


Soit encore bien au dessus des 3500 évoqués lundi par ESSONNE-INFO dans son article:
Métro du Grand Paris : que restera-t-il de l’enquête publique?
"Le débat public sur le projet de ligne 18 du métro du Grand Paris se termine ce mardi. D’Orly à Saclay, de Massy à Saint-Quentin, les habitants se sont emparés du sujet, avec 3 500 avis postés sur le site, des centaines de participants aux réunions et des dizaines lors des permanences. Cette mobilisation fera-t-elle évoluer le projet?"

Comme pour les enquêtes publiques précédentes du grand-paris, le site http://www.enquetepubliqueligne18.fr/ ne délivre plus aucune information sur les avis déposés, et c'est bien dommage. Pourquoi ne pas y laisser accès, puisque tout était accessible? Les responsables doivent avoir leur raisons, que la Raison ignore.

Prochaine étapes

  • Juillet 2016 - À l’issue de cette enquête, M. CHAULET, président de la commission d’enquête, va établir son rapport sur le déroulement de l'enquête et formulera ses conclusions motivées. Il a annoncé en réunion publique à GIF et GUYANCOURT que son rapport sera disponible avant le 14 juillet 2016.
  • Début 2017 (1 an après début enquête, estimation par rapport aux autres enquêtes publiques) - Un décret en Conseil d’État déclarera ensuite l’utilité publique du projet. Ce sera la DUP, Déclaration d’Utilité Publique. 

Pour mémoire




On terminera la revue avec l'Avis 3847 de la CLI - Commission Locale d'Information des installations nucléaires du plateau de Saclay (CLI de Saclay) 

Un coup de gueule sur la fête du slip organisée par la SGP autour du CEA?
Retranscrit ici:

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Dans le cadre de l'enquête publique relative au projet du tronçon de la ligne 18 « Aéroport d'Orly — Versailles Chantiers » du réseau de transport public du Grand Paris, je vous adresse la contribution de la Commission Locale d'Information des installations nucléaires du Plateau de Saclay (CLI de Saclay).

La présence de 9 installations nucléaires de base (INB), exploitées par le CEA de Saclay et la société CIS Bio International, est à l'origine de nombreuses préoccupations concernant l'aménagement du Plateau de Saclay. Cette zone est concernée par des restrictions d'aménagement. L'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a en charge le contrôle et la sureté de ces INB, en s'assurant notamment que les risques de ces installations sont maitrisés par les exploitants et restent compatibles avec leur environnement.

En ce qui concerne l'enquête publique en cours sur le projet de ligne 18, la CLI n'est pas en mesure de rendre un avis mais elle souhaite alerter votre commission d'enquête sur plusieurs aspects du dossier préoccupant ses membres :

  • La problématique de la future gare « CEA — Saint Aubin » par rapport à la zone de danger
    Le « porté à connaissance » de 2011 fait état d'une zone de danger de 1 km centrée sur le réacteur OSIRIS. Ce périmètre englobe actuellement le Christ de Saclay, concerné par le projet d'implantation d'un pôle d'échange multimodal de la ligne 18. Cette zone de danger fait l'objet de recommandations d'urbanisme interdisant l'implantation d'Etablissements Recevant du Public (ERP) de catégorie 5. Ainsi, la gare « CEA — Saint Aubin » est interdite en l'état et a été exclue du projet soumis à enquête publique.
    Néanmoins, afin de permettre la réalisation de cette gare, le projet prévoit des mesures conservatoires (emprises foncières, méthodes constructives envisagées pour le viaduc, équipements systèmes nécessaire à l'exploitation de la gare...).
    En l'état actuel de l'avancement des dossiers de sûreté (fermeture du réacteur OSIRIS du CEA et nouvelles études d'accidents de Cis Bio International), la CLI s'interroge sur l'opportunité de ces mesures conservatoires tant qu'une nouvelle zone de danger n'est pas définie et arrêtée par le Préfet de l'Essonne, sur la base des éléments techniques fournis par l'ASN.
    Par ailleurs, la CLI attire l'attention sur le fait que cette gare sera identifiée à terme comme une zone d'attraction multimodale (parking, commerces...) et qu'il serait nécessaire d'envisager, en parallèle des mesures conservatoires, un examen approfondi en terme de gestion des risques intégrant la concentration de ces nouveaux équipements.
  • La non prise en compte des risques d'agressions du métro sur les installations du CEA
    Dans le dossier d'enquête publique, il n'est pas fait état du risque d'agression, c'est-à-dire d'accident, du métro sur les équipements du CEA, à savoir principalement l'INB50 et la chaufferie / poste de détente de gaz, au Nord du CEA. En cas de scénario catastrophe (avec déraillement du métro et chute simultanée du viaduc), les premières études du CEA montrent que l'on ne peut exclure l'agression de certaines installations par le train.
    Le CEA a indiqué que des choix en matière infrastructures peuvent encore faire l'objet d'optimisation afin de limiter, voire de supprimer, ces risques.
    Dans le dossier d'enquête publique, la CLI s'inquiète de ne pas retrouver d'éléments de mise en garde à ce propos.
  • Les mesures insuffisantes mise en oeuvre relatives au Plan Particulier d'Intervention (PPI)La CLI estime que, même si la zone de danger est restreinte dans le futur et permet l'aménagement de la gare « CEA — Saint Aubin », celle-ci restera dans le périmètre PPI et que l'exploitation de la gare devra prendre en considération des éléments impliquant la sécurité civile (zone de confinement, ventilation spécifique, présence de comprimés d'iode...). A ce même titre, la CLI estime que la gare « Orsay-Gif », bien qu'en limite extérieure du PPI devrait être étudiée dans ce même cadre de sécurité civile.
    Par ailleurs, la CLI s'inquiète du risque lié au transport de matières dangereuses nucléaires et souhaite que cet élément soit pris en compte dans les études de danger réalisées par les exploitants CEA et CIS Bio..
  • L'interrogation sur la compatibilité du projet avec la présence d'une zone non-aedificandiLe dossier d'enquête publique fait référence à une zone « non aedificandi », à savoir une bande de 500 m autour de la limite du CEA/Cis Bio International. Cette zone date de 1947 et a été définie à l'époque, par le comité d'aménagement de la région pàrisienne, alors que les installations du CEA n'existaient pas encore (source : CEA). On la retrouve dans le PLU de Saclay et de Villiers-le-Bâcle. La CLI s'interroge sur les motivations premières de la création de cette zone « non aedificandi » (zone de danger ? zone de sécurité défense ? zone d'aménagement du CEA ?) et sur l'existence et la pertinence actuelle de cette zone. La CLI souhaite savoir en quel sens le projet présenté de ligne 18 est compatible avec la traversée de cette zone, notamment au niveau de la future gare CEA Saint Aubin.

La CLI est consciente que le dossier d'étude d'impact de cette DUP n'a pas pour vocation d'estimer les incidents et les risques liés aux critères d'exploitation de la ligne 18. La CLI restera attentive au suivi des dossiers de sécurité entrepris parallèlement à la conception du projet et qui permettront de définir l'ensemble des protocoles et procédures nécessaires au maintien de la sécurité des usagers et intervenants, en phase d'exploitation.

Par la présente, je vous sollicite également afin que la CLI soit associée à ces futurs travaux.
Je vous prie de croire, Monsieur le Commissaire Enquêteur, à l'assurance de mes salutations distinguées.

mardi 26 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 3787 sur le registre électronique

DERNIER JOUR -
FIN DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE CE SOIR 19H00



la solution de l'enfouissement recueille la préférence du Conseil régional

Extrait sur le Tracé de la ligne 18

2) Tracé

Le tracé suscite les problématiques suivantes.

Si le projet aérien sur le tronçon Palaiseau-Orsay pose peu de difficultés, le projet aérien sur le tronçon CEA – Saint-Aubin / Saint-Quentin provoque un grand nombre de protestations des riverains.

Il faut souligner le cadre exceptionnel de ce territoire : le tracé traverse le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Ce territoire offre un cadre exceptionnel, ce qui explique d'ailleurs la préférence des riverains pour une solution enfouissement. L’attractivité du plateau de Saclay est également liée à ses atouts environnementaux qu’il convient de préserver.

A l'image d'une grande majorité de riverains, la solution de l'enfouissement recueille la préférence du Conseil régional, en raison de son moindre impact au plan environnemental et agricole. Elle doit être étudiée de manière approfondie par la Société du Grand Paris pour s’assurer de sa faisabilité technique et pour mesurer l’ensemble de ses impacts.

Le surcoût de l'enfouissement est estimé par la Société du Grand Paris à 250 millions à comparer aux 3,1 milliards du projet, un surcoût relativement peu important s’il permet d’assurer l’acceptabilité locale du projet et donc d’éviter des retards liés à l’opposition des riverains dans la conduite de l’opération. Par ailleurs, manque au dossier un travail de valorisation du foncier au-dessus et autour des nouvelles gares. Les recettes de cette valorisation pourraient venir financer un éventuel surcoût. D’une manière générale, les futures gares de la ligne 18 devront être largement consacrées aux espaces de bureau et dégager une rentabilité nette.

Deux autres questions sur le tracé apparaissent prégnantes : le déplacement du centre protestant de Versailles Chantiers pour accueillir l’arrivée du métro, et le passage sous le quartier pavillonnaire de la Bretonnière à Voisins-le-Bretonneux, dont les constructions sont fragilisées à cause d’un sol particulièrement meuble.

La société du Grand Paris doit proposer des solutions alternatives qui répondront à ces deux légitimes demandes. La région y sera très vigilante.

Déposée le 26/04/2016




Manifestez vous aussi votre refus du métro aérien
sur le plateau de Saclay et déposez votre avis avant le 26 avril sur

Enquête publique ligne 18 - contribution 3786 sur le registre électronique

DERNIER JOUR -
FIN DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE CE SOIR 19H00

3 variantes pour passer en tunnelier de SACLAY à GUYANCOURT

Monsieur le président de la commission d’enquête,

Nous tenons à vous présenter 3 variantes de passage en tunnelier de Saclay à Guyancourt qui comportent toutes 11 ouvrages d’aération et d’évacuation de secours, tous accessibles par des routes existantes ou des chemins agricoles empruntés régulièrement, tous espacés de moins de 800m. C’est même en fait des distances plus proches de 700m qui ont été disposées afin de tenir compte de la courbure réelle de la voie alors que nous avons dessiné des lignes plus courtes par construction.

Ces histoires de 800m sont les seules contraintes techniques qu’a su nous expliquer la SGP en 5 ans de pseudo concertation. Nous ne pouvons donc bâtir notre argumentaire que sur ces données.

L’emprise surfacique de ces ouvrages est largement inférieure à celle utilisée par le projet actuel de la SGP. Oui, ces emprises sont faites sur des espaces agricoles, tout comme sont aussi faites les emprises du projet de la SGP !!! Sauf que celle de la SGP ont été retirées à l’avance de la ZPNAF !

Car l’argument d’occupation de la ZPNAF sans cesse repris par la SGP n’est pas recevable : les surfaces restituées à l’agriculture après avoir abandonné le projet de la SGP seront supérieures à celles qui seront consommées par la solution de la SGP. Personne ne pourra refuser d’amender une loi si les modifications apportées améliorent ce sur quoi porte la loi ! Ne pas faire mieux quand on peut le faire, qui plus est pour préserver les générations futures, ce serait totalement absurde, non ?

Des variantes donc faisables. Des variantes que l’on ne doit pas faire semblant d’étudier ou même d’écarter sans les avoir approfondies du point technique et administratif comme l’a fait la SGP, qui a mis plus de 1 an à nous fournir des conclusions non étayées et non argumentées.

Ces variantes n’attendent qu’un œil neuf et non partisan.
  1. Partant de la gare CEA, la VARIANTE BASSE prend la route de la ferme d’Orsigny avant de s’écarter vers le sud-ouest en passant au sud de Toussus le Noble pour rejoindre la D36 et reprendre le trajet enterré à l’étude qui évite la zone de la résidence de la bretonnière à voisin le bretonneux. A noter un ouvrage annexe OA11 à positionner comme aura à le faire la SGP mais on ne sait pas où…. La position qu’adoptera la SGP sera TRES INTERESSANTE et riche d’enseignements.
  2. La VARIANTE MEDIANE remonte vers le nord-ouest après être passée au sud de Toussus le Noble en longeant l’emprise de l’aérodrome de Toussus le Noble.
  3. La VARIANTE HAUTE pousse son trajet initial jusqu’à la ferme d’Orsigny pour rejoindre le nord de l’aérodrome de Toussus le Noble.
  4. La base BASE ENQUETE PUBLIQUE reste une solution en tunnelier. Pour les Ouvrages Annexes, la SGP ne les a jamais communiqués… il faut lui demander.

HAUTE = 7.9 KM
BASSE = 8.3 KM
MEDIANE = 7.8 KM
ENQUETE PUBLIQUE = 9 KM

--- Ces variantes sont représentées dans le fichier PDF joint au présent avis ---

La SGP ne nous a jamais fait ces propositions, n’a jamais ni révélé ni expliqué le contenu des études qu’elle avait promises aux élus. La SGP n’est-elle pas censée répondre aux questions des citoyens ?

Nous demandons à ce que des études sérieuses soient menées pour évaluer le coût de ces propositions avec un chiffrage détaillé, en opposant pour chaque solution les coûts « tous services compris » :

  • Mise à disposition de l’infrastructure de roulement = LES SEULS CHIFFRES FOURNIS PAR LA SGP DANS SON ARBITRAGE DES SOLUTIONS !!!
  • Mise à disposition des dispositifs de protection acoustiques, de provision financière pour les constructions qui arrivent après.
  • Mise en place des mesures compensatoires pour les troubles et destructions de biodiversité : Chauves-souris, oiseaux,…
  • Entretien et renouvellement du matériel roulant soumis à des conditions climatiques différentes.
  • Maintien de l’état esthétique en vertu du droit européen au respect du paysage : peintures, nettoyage, détaguage (hebdomadaire).
  • Pertes de jouissance de zones naturelles et de loisirs.
  • Préservation du patrimoine naturel et architectural traversé : Réserve ornithologique des étangs de Saclay, Porte du mérantais, Château de Villiers le Bâcle, Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse.
  • Compensation pour dépréciation foncière des biens immobiliers soumis aux bruits du passage des rames de métro à 100Km/h.


Les citoyens attendent enfin un vrai travail d’étude,

  • Pas le travail de racolage envers les acteurs économiques que nous avons pu constater tout au long de l’action de la SGP depuis 5 ans.
    Quelques exemples, il y en a eu tant d’autres…
  1. Visite de presse de la SGP le long du trajet de la ligne 18
  2. Le soutien au commerce local est une priorité pour la Société du Grand Paris
  3. Quand la SGP s'autoproclame chantre de la croissance verte et du développement durable
  • Pas le dénigrement des riverains
  • Pas le dénigrement et le mépris accordés à des organismes sachant qui fustigent la non-rentabilité du projet : Avis du CCSi, Avis du STIF, Avis de la Cours de Comptes, Rapport Auzannet


Car la mission de la SGP n’est pas de faire de la promotion pour vendre son métro.

AVIS DEFAVORABLE AU PROJET DE LA SGP

Le Collectif enterrez le métro, Le 25/4/2016
http://www.enterrezlemetro.fr


Manifestez vous aussi votre refus du métro aérien
sur le plateau de Saclay et déposez votre avis avant le 26 avril sur

lundi 25 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 3444 sur le registre électronique


DEMAIN 19H00 - FIN DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE

Je suis contre le projet de métro tel qu'il est présenté dans le dossier d'enquête publique.
J'émets donc un avis défavorable

Le dossier d'enquète publique qu'il nous est soumis a été construit par la SGP, dont l'objectif est de construire un métro. Par définition, elle ne va pas retenir d'autres solutions (tram train, BNHS, ...) et construire moins de km de métro.

Pour cela elle construit un dossier avec des arguments qui vont dans le sens du métro. Ainsi elle nous livre des études qui nous disent que 100 000 personnes prendront la ligne 18 en 2030. Je note qu'entre deux études, les chiffres ont été multipliés par deux (je ne sais par quel miracle) sachant que pour rentabiliser la deuxième partie de la ligne 18 il faudrait 400 000 usagers/jour !!!

Que cela signifie t-il ? Que dans ce dossier la SGP est juge et partie. Où est l'objectivité nécessaire à une appréciation cohérente de cette enquête publique ? nul part. Car c'est la SGP qui commande les études, qui rend public les résultats (qui vont évidemment dans son sens) n'hésitant pas à utiliser les méthodes marketing d'un promoteur immobilier pour mettre en exergue ces informations qui vont dans son sens.
Bizarrement quand ce n'est pas la SGP qui rend les avis, ils sont tous défavorables à la ligne 18 (CGI, STIF, AE, Cour des Comptes, Rapport Auzanet ...)

Ces réunions de concertation renforcée (en réalité de l'information descendante de la SGP qui nous montre les mêmes slides depuis plus de 3 ans) sont un leurre et il ne nous reste plus qu'à espérer pour continuer à croire en notre démocratie participative que le commissaire enquêteur tienne compte des différents avis qui se sont exprimés sur internet et dans les registres mis à disposition et par conséquent n'avalise pas le projet de métro tel que présenté dans cette enquête publique et recommande au moins son enterrement, un non passage sur les maisons de la Bretonnière à Voisins, ...


Manifestez vous aussi votre refus du métro aérien
sur le plateau de Saclay et déposez votre avis avant le 26 avril sur

samedi 23 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 3012 sur le registre électronique


J'habite dans un village le long du tracé de la ligne aérienne posée sur le viaduc.

Je m'attends à de graves troubles sonores au passage du métro à 100km/h comme annoncé par la SGP, et aucun élément du dossier ne vient démontrer de manière fiable la gène qui sera subie par des habitantes comme moi.

Lors des réunions publiques de GIF et de GUYANCOURT, la SGP a évoqué des élévations de niveaux sonores entre 1 et 3 db(A). L'élévation de niveau annoncé variant du simple au triple, il est très difficile de se faire une idée exacte de la gène. D'autant plus que le spécialiste en acoustique de la SGP s'est empressé d'ajouter qu'il s'agissait de niveaux sonores moyennés, correspondant à une norme, et qu'il n'était pas totalement représentatif de la perception réelle.

Mais, Monsieur le président, nos oreilles ne sont pas des normes! 3db(A) est la limite acceptable de la réglementation, affirme le spécialiste de la SGP, et c'est la valeur citée dans l'étude d'impact pour la nuit. Et on doit s'attendre à des valeurs supérieures lors des passages de métro selon ce que ce même spécialiste a sous-entendu.

Je suis encore plus troublée et non informée que d'un coté la SGP compte sur l'augmentation du trafic routier sur la D36 (passage à 2x2 voies) pour dissimuler le bruit de son métro que de l'autre coté elle proclame en même temps les vertus écologiques de son transport qui va participer à faire baisser les transports routier polluants sur la D36. Mais ces arguments s'opposent entre eux et sont totalement incompatibles! Ainsi la SGP récupère le beurre et l'argent du beurre!

Je suis totalement opposée à ce projet irrespectueux des habitants et destructeur de santé publique, d'autant plus que les résultats des études acoustiques se révèlent très peu précis, tout comme les hypothèses techniques s'avèrent incohérentes et se révèlent peu fiables et peu sérieuses. Comment un acteur publique dépositaire d'autant de pouvoirs et censé se préoccuper de la "chose publique" peut-il se comporter de manière aussi désinvolte? je suis scandalisée!

DF, pour le collectif enterrez le métro
www.enterrezlemetro.fr

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vendredi 22 avril 2016

MÉTRO LIGNE 18 – 20 NUANCES DE « NON » - MONSACLAY.FR


Une source d'inspiration pour réagir
à l'enquête publique sur la ligne 18

Par Michel MEUNIER, Ingénieur retraité Membre ASES (Association de Sauvegarde de l'Environnement de Saclay) Délégué AVB pour la commune de Saclay (Amis de la Vallée de la Bièvre)


L’enquête d’utilité publique bat son plein, aux 3 quarts de la période, plus de 2300 avis ont été déposés en ligne sur le registre d’enquête. Un record ! Mais sont-ils tous réfléchis ?

Beaucoup d’avis sont favorables au métro, avec ou sans réserves :

Des particuliers qui y trouvent un avantage personnel, pour leur trajet travail, pour leurs loisirs. Surtout des travailleurs ou étudiants délocalisés sur le plateau ; il faut dire qu’ils ont été fortement incités par leurs chefs d’établissement.

D’autres qui élèvent le débat vers leurs aspirations : c’est pour la grandeur de la France, il faut réussir ces grands clusters, c’est pour les centaines de milliers de gens qui vont venir travailler ou habiter sur le plateau, voire plus car il faut faire croître l’Ile de France, son économie tirera les provinces qu’elle vide …

Et ceux enfin qui sont pour le métro, mais pas sous cette forme, aérienne devant chez eux, ou souterraine sous leur maison.

Tout le monde a ses raisons et ses croyances, on peut les comprendre, et je les respecte, mais j’aurais aimé :
  • que ceux qui rêvent du retour des « 30 glorieuses » se réveillent : ces temps sont révolus, les vrais défis sont nouveaux, et la société doit muter pour survivre,
  • que ceux qui sont fascinés par les incantations au modernisme dessillent leurs yeux : les méga-clusters ont montré leurs limites et sont déjà passés de mode ailleurs,
  • que ceux que les incitations hiérarchiques influencent ouvrent leurs oreilles : d’autres voix prônent des alternatives possibles et réalistes,
  • que ceux qui pédalent le nez sur le guidon relèvent la tête : ce projet est démesuré du point de vue socio-économique,
  • que ceux qui ne voient que midi à leur porte regardent plus loin : cette ligne de métro est l’épine dorsale d’une urbanisation ultérieure massive qui dégradera la qualité de vie du territoire.
Et que ceux qui ne se sentent pas concernés réalisent qu’ils le sont quand même, et plus qu’ils ne le croient.

Moi qui suis d’un avis totalement défavorable au projet, je vous en donne 20 raisons déposées sur le registre d’enquête. En résumé des dépôts cités, plus détaillés. Ce sera long à lire mais peut-être instructif.

la suite?
Manifestez vous aussi votre refus du métro aérien
sur le plateau de Saclay et déposer votre avis avant le 26 avril sur

Enquête publique ligne 18 - contribution 2770 sur le registre électronique

A l’attention de M. le président de la Commission d’enquête,

Parvenu au terme de cet imposant dossier d’enquête publique, je souhaite partager mes impressions de lecture avant de donner, finalement, mon avis sur la création de cette « ligne 18 ». Disons d’abord que cette expérience d’immersion dans le document mérite d’être vécue car le texte est bien présenté, illustré de façon suggestive et qu’il ménage de nombreuses surprises ; à commencer par le titre de l’enquête, qui promet une « ligne verte » d’avantage évocatrice d’un cheminement bucolique que d’un authentique chemin de fer survolant le plateau à 10 mètres d’altitude …Cela prévient d’emblée le lecteur qu’il faudra faire la part des choses entre les ressources langagières du marketing et la mauvaise conscience des promoteurs…

L’étude d’impact, ensuite et plus sérieusement : on notera le soin apporté à caractériser dans le détail, en 90 pages, les effets du projet sur la faune et la flore (pp. 181-270) ; un tel parti-pris contraste avec la désinvolture du traitement en 9 pages des conséquences du métro sur le « milieu humain », pourtant entendu au sens large (démographie, emploi, occupation du sol, économie). Dans le même registre comparatif, la sollicitude pour les amphibiens (pp.209-214) et la compassion pour les chauves-souris (pp. 222-228) sont plus circonstanciées que l’étude des transformations plausibles de l’activité agricole (pp.319-325). Par ailleurs, la présentation des effets sur le milieu humain entendant distinguer les embarras momentanés liés au chantier et les effets durables, permanents donnent lieu à des données synthétisées sous forme de tableaux qui sont, pour la plupart, illisibles s’agissant d’apprécier la réalité future des transformations. Selon cette méthode, l’impact sur les terres agricoles semble devoir se limiter strictement à l’emprise des piliers de la voie aérienne (p.322). Cette approche pour le moins restrictive a le mérite de laisser beaucoup d’espace aux incantations quasi-grégoriennes de la SGP saluant avec ferveur la « sanctuarisation » de la ZPNAF… Mais on ne saurait mieux indiquer l’absence pathétique de désir, et sans doute aussi de capacité à penser lucidement, de façon ouverte, les conséquences plausibles susceptibles de résulter d’un ensemble aussi complexe d’interactions. Cette disposition intellectuelle se retrouve d’ailleurs tout au long du dossier au gré d’affirmations qui sont éparpillées au petit bonheur. Par exemple, des données qu’on s’attendrait à trouver dans la rubrique des effets sur le milieu humain de l’étude d’impact se trouvent dans le dossier consacré à l’évolution socio-économique et nous apprennent incidemment que l’EPAPS « porte le projet de construction de deux fois 870000 m2 afin d’accueillir 40000 étudiants (Où ? Quand ? Comment ? Mystère.)

Ce vice structurel du dossier est en fait révélateur du processus général de consultation prétendument démocratique qui a été mis en place en 2011. L’ensemble est fondé sur une dualité stratégique qui associe :
  • d’une part, un découpage spatial méticuleux donnant lieu, à marche forcée, à des débats sectorisés suivis de procédures d’enquêtes publiques (Moulon, Polytechnique, Paris Saclay Sud, etc..) ;
  • d’autre part, un fractionnement thématique suscitant des controverses (rapports entre la recherche et l’industrie, liens entre université et grandes écoles, avenir de l’agriculture, etc..) dans des forums spécialisés ne communiquant guère, voire pas du tout, entre eux. D’où l’aspect déconcertant, pour un très grand nombre de citoyennes et de citoyens de la région qui découvrent dans la présente enquête publique que toutes les questions fondamentales -qui prennent sens à l’échelle du plateau-se posent en même temps, et souvent sans esquisse de réponse rationnelle et pondérée. Tout se passe comme si, surgissant dans un paysage éclaté, le personnage vif et pimpant du métro devait se porter garant d’une totalité écologique, économique et politique alors même qu’il est impossible de cerner les effets concrets de son irruption à terme rapproché (disons 20 ans). Il s’agit d’un paradoxe qu’on peut d’autant moins approuver que cette situation d’embarras n’est pas fortuite. Depuis 2011, en effet, la SGP chuchote comme une promesse qui sera tenue quoiqu’il advienne l’existence future d’un lien idéal légitimant de nouvelles implantations (cf les CDT et ZAC évoqués plus haut) ainsi assurées de ne pas rester enclavées. Et cela peut aller très loin, par exemple lorsque la ligne 18 est invoquée pour justifier « l’urgence » de la procédure engagée dans la DUP de Corbeville (p.41) pour imposer une enquête « simplifiée ». En somme, ce métro qui n’était encore à l’époque qu’une hypothèse, une pure fiction, (il l’est toujours) devient une sorte de principe de réalité permettant de réaliser à marche forcée un grand projet d’implantation.

Ce tour de force est loin d’être le seul dans cette aventure où la SGP témoigne, il faut en convenir, d’une imperturbable souveraineté. Ainsi, quand elle affronte un avis défavorable de la Commission d’enquête concernant le CDT Paris-Saclay Sud : elle parvient à imposer l’existence d’une enquête nouvelle, dite « complémentaire » qui s’emploiera derechef à redresser la situation en multipliant les signes de bonne volonté (la lecture de son rapport est particulièrement intéressante par le nombre de fois où apparait la formule : « la commission prend bonne note des engagements du maître d’ouvrage »), laissant ainsi le champ libre à une institution à qui la loi de 2009 a donné une autorité et des moyens très considérables qui lui donnent des ailes.

Evidemment, ce constat n’est pas de bon augure au moment de donner son avis dans le cadre de cette énième enquête publique où le métro devient enfin le centre de la consultation. Mais cela ne doit pas nous décourager car la conjoncture actuelle est peut-être différente : il convient en effet de prendre la mesure des objections qui sont contenues dans les avis autorisés des instances étatiques consultées dans le cadre préparatoire de la présente enquête publique (Autorité environnementale, Cour des Comptes, STIF, SNCF, CGI etc..). Si l’on prend en considération les pratiques habituelles du langage dans les rapports officiels, on ne manque pas d’être surpris par la virulence et la portée des critiques qui visent le plus souvent la qualité des prévisions socio-économiques, le bien-fondé des projections de fréquentation, le rappel des enjeux financiers liés à la rénovation du réseau existant jugé à bout de souffle, les imprécisions graves en matière d’urbanisation etc.. En vérité, ces critiques énoncent en termes techniques appropriés des conclusions qui sont, dans l’ensemble, étonnamment proches des opinions contestataires couramment énoncées par les citoyennes et citoyens de la région et il me semble que la Commission d’enquête est particulièrement bien placée pour témoigner de cette conjonction très singulière. On ne peut certes pas attendre la même réaction de la SGP quand on prend connaissance de ses réponses aux divers interlocuteurs mentionnés précédemment. Nous nous limiterons à deux exemples : 

  • celui de la Cour des comptes qui, s’intéressant à la question d’ensemble du réseau ferroviaire en Ile de France, « recommande, d’une part, à maintenir la priorité absolue donnée à l’entretien et à la maintenance du réseau francilien existant » et, d’autre part « à opérer une hiérarchisation des projets d’infrastructures à 10-15 ans ». Si la ligne 18 n’est pas citée, (contrairement aux attaques plus ciblées de la SNCF, du STIF ou du CGI), il ne fait aucun doute qu’elle est visée directement par ce raisonnement. Aussi la réponse de la SGP ne manque pas de sel dans son extrême concision : « le rapport relatif aux transports ferroviaires en Ile de France n’appelle pas d’observation de la SGP » (p 513 du rapport 2016 de la Cour des comptes). Cette ingénuité provocatrice (qui n’est pas banale en pareille circonstance) ne surprendra pas celles et ceux qui ont tenu à participer aux séances de « concertation » car ils savent depuis longtemps que le triumvirat qui représente la SGP peut rester impavide et sourd dès lors qu’il s’agit de mettre en débat le principe et l’opportunité du métro, fut-ce à la marge et avec d’infinies précautions. 
  • La seconde réponse révélatrice de l’obstination de la SGP à déconsidérer les critiques fait suite aux remarques de l’Autorité environnementale (Ae). En 43 pages d’appréciations parfois féroces concernant tous les aspects techniques du dossier, l’Ae signifie sans détour que « l’étude d’impact ne se situe pas au niveau de précision habituel des dossiers de DUP ». Tout particulièrement pour la partie aérienne, elle s’interroge même « sur la capacité du dossier à donner tout son sens à l’enquête publique (…) voire à mettre en doute que le dossier puisse servir de support à une DUP suffisamment informée ». (p.16 de l’avis délibéré de l’Ae). La réponse de la SGP à cette mise en cause frontale du viaduc traversant le plateau est assez extraordinaire et on pourrait parler de provocation. C’est pourquoi nous recommandons à toutes et tous de prendre connaissance des pages 45-60 du dossier de réponse à l’Ae car il s’agit d’un morceau d’anthologie. D’un côté, il y a une envolée poétique qui fait du viaduc le digne héritier du Pont de Normandie ou du Viaduc de Millau, c’est-à-dire un geste monumental héroïque permettant de magnifier le survol du plateau de Saclay, en le concevant comme une expérience cinématographique : un « panoramique » ménageant « 11 séquences » rigoureusement définies qui sont propres à former un « nouvel imaginaire du plateau ». Pour se limiter à une seule citation, qui sera je pense savourée par les habitants de Saclay, Villiers, Chateaufort et Magny : « Le viaduc et la RD 36, traités dans une cohérence d’ensemble, traversent furtivement une deuxième fenêtre paysagère sur une très belle séquence de culture au droit de Villiers le Bâcle (…) une échappée visuelle (…) préservant le dialogue entre les terres agricoles et la lisière du parc du château » etc.. D’un autre côté, il y a des images, on s’en doute, et c’est l’occasion d’un véritable coup de théâtre : le fantôme du plateau de Saclay est de retour, par l’entremise de photos-montages présentant la création sans équivoque d’une zone d’urbanisation assez dense intercalée entre le village de Villiers le Bâcle et le « binôme RD36 /métro ». (voir tout particulièrement pp 56-57). Ainsi, l’Autorité environnementale avait vu juste quand elle postulait qu’une ligne de métro lourd « était conçue pour participer à une urbanisation de grande ampleur renforçant la nécessité de présenter des éléments quantitatifs » (p.18 de son avis). Plutôt que par des chiffres, la SGP préfère donc dire la vérité sous la forme d’un procédé narratif qui serait tout à fait digne de concourir dans un festival de court-métrage (le « panoramique » dure 15 minutes !) mais qui constitue à nos yeux une véritable imposture dans le cadre juridique de l’enquête soumise à notre approbation.

On peut désormais conclure en signifiant :
  • que la partie aérienne du tracé ne doit en aucun cas survivre à la présente enquête car elle représente un véritable outrage à la notion d’utilité publique, entendue dans le sens qui prévaut dans les évolutions contemporaines du droit de l’environnement et du cadre de vie, désormais « vecteur d’une conception plus complexe et intégrative de l’intérêt général » pour reprendre les termes d’une analyse récente de M. Jean-Marc Sauvé. Au sens aussi du raisonnement juridique suivi par le Conseil d’Etat dans sa décision du 15 avril dernier (Fédération nationale des associations des usagers de transport) annulant la DUP de la ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges. (les deux références peuvent être consultées sur le site du Conseil d’Etat).
  • que l’enterrement éventuel de la ligne 18 entre Palaiseau et Guyancourt ne résoudrait pas pour autant toutes les questions que nous soulevons : un nouveau dossier d’Utilité publique, digne de ce nom, doit être soit soumis, donnant lieu à une synthèse approfondie des interactions entre ce moyen de transport (ou d’autres, mieux adaptés) et les différentes activités légitimes à l’œuvre dans un espace qui ne saurait être pensé qu’à l’échelle du plateau de Saclay et des vallées voisines. 

La concertation « renforcée » qui n’a pas eu lieu depuis 2011 pourra alors commencer, n’en déplaise aux affidés de la dictature de l’urgence.

Daniel Denis, le 19 avril 2016.


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jeudi 21 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 2729 sur le registre électronique


La ligne verte, maintenant 18, a été décidée suite au débat public de 2010-2011. Malgré l'exigence affirmée pour une ligne enterrée, la SGP impose alors une ligne aérienne dans la campagne du plateau de Saclay pour absorber le sur coût de gares créées dans des villes favorisées. Ouvrir une nouvelle enquête aujourd'hui, c'est continuer de faire croire aux habitants et aux utilisateur actuels qu'ils peuvent encore agir. La SGP a autoproclamė son projet, et n’a cessé de rappeler ses postulats pendant toutes ces réunions publiques qu'elle a qualifiées de concertation: 40% aérien, du métro, de l'automatique.

Le débat public a déjà eu lieu dit la SGP, qui dit aussi qu’on ne peut pas revenir sur ses conclusions, qui ont privées les habitants de la reconnaissance de leur revendication à préserver leur santé et leur environnement.

Alors, qu'attendre de cette enquête publique? La démocratie prend parfois des allures de tromperie.

Monsieur le commissaire enquêteur,
  • Que pensez du registre tenu par cet organisme public pour ces réunions dites de concertation, tenu tel un tableau de chasse, qui n’a laissé aucune prise en considération des voeux des habitants pour un métro qui préservera l’environnement et leur cadre de vie? Mépris pour les citoyens habitants le plateau?
  • Que pensez de cet avis d’enquête publique jaune affiché partout pour inviter le public à manifester son avis et qui ne mentionne même par qu’il s’agit d’un métro aérien sur rails? Mépris pour les citoyens habitants le plateau?
  • Que penser de ce dépliant déposé dans notre boite aux lettres par la SGP qui reproduit une carte déjà vue où la ligne 18 n'apparaît plus en aérien et en affirmant “une ligne au service des habitants”?
Ces pratiques sont-elles légales et conformes aux règles du débat public de la Commission Nationale du Débat Public?

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Enquête publique ligne 18 - contribution 2748 sur le registre électronique

Les communes de Villiers-le-Bacle, Chateaufort et Magny-les-Hameaux sont situées dans un "site inscrit de la Vallée de Chevreuse", ce qui impose la consultation de l'Architecte des Bâtiments de France avant toute construction.

Ce projet de ligne 18 est-il concerné par ces formalités ?

- Architecte des Bâtiments de France
- Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine
- Conservateur régional des monuments historiques
- Service régional de l'archéologie
- Service territorial de l'architecture et du patrimoine des Yvelines
- Service territorial de l'architecture et du patrimoine de l'Essonne

Merci pour vos précisions.

Mon avis en tant que citoyenne, risque de ne pas compter, mais je trouve votre proposition de viaduc horrible. C’est juste du béton sans aucune originalité architecturale.
Ce projet n'est pas prêt de rivaliser avec le viaduc de Millau ou le Pont de Normandie.
Que l’état français ne s’attende à tirer un quelconque revenu touristique de cet ouvrage.

Je donne un avis défavorable à ce projet dans son état actuel et j'espère que l'Architecte des Bâtiments de France en fera de même.

Bonne soirée.

Catherine.

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mercredi 20 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 2585 sur le registre électronique


Dans la pièce I.1.7 du dossier d'enquête sont citées page 26 la zone non aedificandi et la zone de danger liées au CEA.

Et il est écrit à leur propos :
" En application du Code de l’Urbanisme, le réseau de transport public du Grand Paris n’est pas concerné par cette servitude en tant que « réseau d'intérêt public. » "

Ces zones sont représentées page 27 dans un extrait du plan de zonage général du PLU de la ville de Saclay.
La zone de danger (cercle) est motivée pour la protection des personnes et la SGP semble se faire fort de la faire réduire, suite à l’arrêt de l’INB 40 (réacteur Osiris), pour pouvoir à terme recevoir du public dans la gare.

Mais la zone non aedificandi (enveloppe grisée) sert à la protection des installations du CEA vis à vis du risque d'agression externe. L’article L111-7 du Code de l’Urbanisme ne permettra pas de lever cette servitude et passer outre, c’est offrir un poste surélevé à des agresseurs qui voudraient tirer à balles ou roquette sur l’INB 29 CIS Bio.

Mon avis est donc défavorable à ce projet de ligne 18 qui dégrade les dispositions de sécurité publique.

C'est quoi la Zone Non Aedificandi (ZNA ) de 500mètres autour des clôtures du CEA

Renée Delattre IFFO-RME /CLI Saclay 18 avril 2016

  • 15 mars 1947 une décision du Comité d’Aménagement de la région parisienne stipule »qu’une zone non aedificandi de 500 mètres de largeur sera réservée autour des terrains occupés par le CEA »
  • 26 février 1960,ce même comité,après consultation du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France,confirme une zone non aedificandi de 500 mètres de profondeur.
  • 6 août 1960 le décret no 60.857 du Ministère de la Construction,approuvant le PADOG (Plan d’Aménagement et d’Organisation Générale de la Région Parisienne ),fait mention ,par un plan joint au décret,de cette zone non aedificandi.
  • 25 février 1966 le C.S.H.P.F réaffirme cette ZNA
  • Mars 1970,la largeur de cette ZNA est même portée de 500 à 1000 mètres par le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme du Plateau de Saclay, selon les recommandations du District de la Région Parisienne.
  • 23 août 1974,par lettre au maire de Saint-Aubin, le Ministre de l’Industrie et de la Recherche,par le canal du chef du Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires,se réfère aux recommandations émises par le C.S.H.P.F pour limiter l’urbanisation autour du centre.
    Cette servitude est justifiée par des raisons impératives de sécurité et constitue une servitude d’urbanisme.
  • Depuis 1979 cette servitude est reprise dans les documents d’urbanisme successifs des communes d’implantation du centre « Le périmètre de protection de 500 mètres autour du CEA interdit toute construction.Par contre,à l’intérieur du périmètre compris entre 500 m et 1000m autour du CEA,l’urbanisation devra être modérée ».
  • Cette servitude  avait  été reprise dans le Schéma Directeur du Plateau de Saclay de 1999 élaboré par le District du Plateau de Saclay.
  • Cette servitude ZNA était présentée par le Conseil Général de l’Essonne lors de l’enquête publique de requalification de la D36 en 2010. D’où la réponse du 10 août 2010 de Thierry Mandon Président délégué du Conseil Général “..il n’est pas possible d’envisager ce type d’aménagement dans la Zone Non Aedificandi autour du site CEA de Saclay dès lors qu’elle est reprise dans les documents d’urbanisme”.
  • Mr Jean-Luc Lachaume, Directeur adjoint de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), lors de la 22ème Conférence des CLI le 8 décembre 2010 avait répondu à une question sur la ZNA du CEA de Saclay « Pour l’instant on ne touche pas à cette ZNA. C’est une bonne chose,qui a été mise en place pour une fois à la création du site et on n’a pas l’intention d’y toucher »
  • L’étude d’impact de la ZAC du Moulon de juin 2013 présente le “ plan de situation des installation du CEA (PLU de St Aubin 2012), avec le périmètre de ZNA de 500m autour du CEA.
  • Dans les servitudes du PLU de Saclay, approuvé le 3 septembre 2013,se trouve une carte CEA Saclay-zone de danger (1 km-PAC mai 2011) et Zone non aedificandi (500m).

Dans les dossiers des dernières enquêtes publiques du CDT Sud, l’Autorité Environnementale signalait que la ZNA n’ était pas respectée. La fiche 19 sur la gare et les parkings au Chrit de Saclay a été enlevée du CDT Sud.

Le dossier d’étude d’impact (pages 349 à 341) de l’enquête  préalable à l’utilité publique de la Ligne 18, présente la ZNA avec des emplacements réservés pour la RD 36 et le TCSP.

Rappelons que selon la jurisprudence “ la servitude non aedificandi doit s’entendre comme l’interdiction de toute construction, que celle-ci se situe sur le sol, en surplomb du terrain ou en sous-sol.

Actuellement  les PLU des communes concernées interdisent ces aménagements en ZNA, d’où les propositions de mise en comptabilité des PLU.

2016 - Enquête publique métro ligne 18


"Foutaise" cette ZNA affirme la SGP! La ligne 18 n'est pas concernée et peut se construire dans cette zone inconstructible. Passe-Passe facile: il suffit de modifier le PLU!!! 

C'est en substance ce que Philippe YVIN président du directoire de la SGP a répondu avec dédain lors des réunions publiques de GIF et de GUYANCOURT.

pièce I8 du dossier d'enquête publique de la SGP - Modifications du PLU de Villiers le Bâcle dans le paquet cadeau de l'enquête publique

Toutefois, le secteur non aedificandi aux abords du CEA qui est traversé par le futur tracé en viaduc est quant à lui strictement inconstructible. Cet article n'est donc pas compatible avec le projet de réseau de transport public du Grand Paris et nécessite une modification de son libellé:
« - dans le secteur non aedificandi de 500 m. aux abords du CEA, les constructions et installations de toute nature, hormis les constructions et installations nécessaires au réseau de transport public du Grand Paris. »

Ainsi la SGP balaie 70 ans de précautions de sécurité publique pour pouvoir planter ses constructions sous les fenêtres du CEA.

Comme elle méprise tous les habitants, tous les élus, et les défenseurs du plateau de SACLAY depuis maintenant plus de 5 ans dans son simulacre de concertation.


Alors manifestez vous maintenant et déposez votre avis avant le 26 avril sur

mardi 19 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 2640 sur le registre électronique


Depuis quatre ans, la SGP nous affirme haut et fort qu’une réalisation en trachée couverte coute plus chère qu’une réalisation ferrée sur viaduc. Dans le document joint « livre blanc à l’attention des décideurs », la société de calculs mathématique dévoile les estimations des coûts en page 38 :

« 2.1. Coût des infrastructures
Le coût total des infrastructures du tracé varie en fonction de la solution proposée. Pour la construction de la ligne, il existe trois possibilités dont les coûts sont les suivants :
  • cadre ouvert au sol (tranchée couverte) : 11 339 €/m ;
  • viaduc bi-voies : 11 790 €/m ;
  • tunnel circulaire bi-voies : 20 360 €/m. »
Certes il ne s’agit pas de la ligne 18 mais d’une autre ligne du Grand Paris Express.

Monsieur le Commissaire,
  • La solution tranchée couverte serait-elle moins cher qu’un viaduc ? visiblement OUI.
  • La SGP nous ment depuis quatre ans sur les couts de constructions ? visiblement OUI.
  • Monsieur le Commissaire, Pouvons-nous faire confiance à la SGP dans ce projet ? visiblement NON.
  • La SGP a étudié sérieusement le passage du métro en tranchée couverte sur le plateau de Saclay ? Manifestement NON.
Monsieur le Commissaire, des économies sont encore possibles par le couplage d’une tranchée couverte et l’élargissement de la RD36.

Les habitants de Villiers le Bâcles, de Chateaufort, avec leurs élus ne cessent de clamer que depuis quatre ans la SGP nous enfume tout comme un apiculteur enfume ses abeilles avant la récolte.

Je suis contre la réalisation de la ligne 18, une solution enterrée sur le plateau de Saclay est possible et viable économiquement.

FP Villiers le Bacle.

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sur le plateau de Saclay et déposer votre avis avant le 26 avril sur

samedi 16 avril 2016

Enquête publique ligne 18 - contribution 2333 sur le registre électronique

Les textes réglementaires
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« Aucun bruit ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l'homme, dans un lieu public ou privé, qu'une personne en soit elle-même à l'origine ou que ce soit par l'intermédiaire d'une personne, d'une chose dont elle a la garde ou d'un animal placé sous sa responsabilité. »

Voilà la définition du bruit telle qu'on la trouve dans le Code de la santé publique.

Quelques exemples de niveaux sonores, en décibel (dB)
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65 dB : télévision.
68 dB : bus.
70 dB : aspirateur.
70 dB : train, RER.
73 dB : petit aéronef en phase de survol.
75 dB : centre commercial.
75 dB : café, bar ou restaurant animé.
75 dB : aspirateur.
80 dB : automobile.
95 dB : deux-roues motorisés, klaxon (à 2m).
95 dB : tondeuse à gazon.
102 dB : aboiement.
115 dB : tronçonneuse.
160 dB : avion de ligne au décollage.
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Un bureau en journée est dit « tranquille » sous le seuil de 40 dB.
Une chambre à coucher est dite « agréable » de nuit sous le seuil de 30 dB.
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Dans son dossier d’enquête la Société du Grand Paris argumente que le bruit du métro sera couvert par les bruits automobiles de la Départementale 36 (à terme en 2x2 voies).

Seulement, les bruits ne se couvrent pas, ils s’additionnent ! Certes pas de manière linéaire, mais ils s’additionnent bel et bien. Et ils s’additionnent d’autant plus vite que leurs intensités sont assez proches.

Ainsi pour Villiers-le-Bâcle et Chateaufort il conviendrait d’additionner :
70 dB pour le métro
+ 80 dB pour le trafic automobile sur la RD36
+ 95 dB pour quelques deux-roues
+ 75 dB pour les avions et hélicoptères qui survolent quotidiennement les villages
+ 70 à 90 dB pour les bruits de quartiers (tondeuse, aboiement, discussion, enfants, parc)
+ quelques dB pour le bruit de fond des avions au départ d’Orly (en soirée et début de nuit)

On arrive donc à des valeurs de 90-95 dB qui dépassent le seuil de risque. Or cette notion de risque n’est pas mentionné dans le dossier G3 page 43 de la SGP qui se contente d’une fourchette de « >70dB ».
A quelques décibels d’une zone de risque l’étude de la SGP devrait être plus précise.

Sur Villiers-le-Bâcle, nous rappelons que l’analyse acoustique de la D36 s’est faite de nuit pendant une semaine de vacances scolaire ! Or c’est sur ces données « in-situ » que la SGP se base pour prédire le bruit de la D36 doublée en 2x2 voies.
Il faut également ajouter l’arrivée imminente de 30 à 50.000 personnes par jour sur le Plateau, ce qui va augmenter significativement le trafic de la D36 et transformer cette route en une zone « fortement impactée par le bruit » (au même titre que la N118).
Seulement, la modélisation de la SGP montre une N118 avec de forts débordements du niveau sonore, mais montre une D36 sans aucun débordement … ce qui est faut, les deux routes devraient avoir pratiquement le même profil. Quelle différence y a-t-il entre une 2x2 voies et une 2x2 voies ? Aucune !


Le bruit n’est pas seulement une atteinte à la qualité de vie : lorsqu’il devient excessif ou se prolonge tard le soir ou durant la nuit, des effets néfastes sur la santé apparaissent. Ils se ressentent par de l’énervement, de la fatigue, voire des atteintes physiologiques provisoires ou durables. Le bruit engendre également des troubles du sommeil avec conséquences sur le système cardio-vasculaire, digestif ou respiratoire, des impacts sur les réponses hormonales et notamment sur celles sensibles au stress, des troubles du système immunitaire, etc.


Autant la SGP tente de maximiser les estimations du nombre de voyageurs pour justifier son futur métro, autant au niveau du bruit elle tente de le minimiser. Ses analyses n’intègrent pas toutes les sources de bruit ni la propagation du son sur un plateau [donc plat] sans végétation.

• Nous rappelons que l’analyse sonore de la SGP s’est faite de nuit pendant une semaine de vacances scolaire.

• Nous rappelons également que la SGP a écarté la technologie des rames avec roues en composite au profit de rames avec roues en fer sur rail en fer (type RER plus bruyant).

• Nous rappelons que la D36 sera massivement fréquentée entre 6h le matin et 19h00 le soir.

• Nous rappelons que le métro 18 sera prévu pour fonctionner de 5h du matin à 2h dans un premier temps puis probablement 24h/24 à terme.



Demande d’une contre analyse
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La SGP ne peut pas être juge et partie sur cette analyse, nous requerrons que la commission d’enquête commande une analyse indépendante (et elle en a la possibilité) du bruit le long de la RD36 sur une journée pleine de 24 heures afin d’avoir un chiffrage plus exacte.

=> Inutile d’aller bien loin, une sonde placée à une centaine de mètres de la station de RER « Le Guichet » donnerait des résultats assez similaires aux bruits du Plateau de Saclay en 2030 (bruits de la N118 en 2x2 voies + bruits des rames fer/fer de la station de RER B + le bruit atténué des avions d’Orly déjà haut + et les bruits des maisons individuelles alentours).

Monsieur le Président de la commission, il pourrait être intéressant que vous vous rendiez personnellement à coté de cette gare RER pour juger de ce que sera le plateau de Saclay dans 20 ans. Vous comprendrez alors la nécessité d’enterrer l’intégralité de la ligne 18.


Conclusions
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Cette étude acoustique de la SGP présente trop de lacunes et d’incertitudes, et sans une analyse indépendante ou au moins la relecture du dossier par un second cabinet, cette-ci ne devra pas être jugée comme fiable et recevable par la commission.

Merci de votre attention.

En pièce jointe : une source très didactique sur les recommandations
environnementales.


Collectif Enterrez-le-métro
http://www.enterrezlemetro.fr/

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